
Une francophonie en déclin? Pas sûr.
Deux visions de la Francophonie se côtoient. L’une évoque l’avenir d’un Québec en évolution à côté des minorités en perdition. L’autre croit toujours en la force d’un français épanoui partout au Canada.
Deux visions de la Francophonie se côtoient. L’une évoque l’avenir d’un Québec en évolution à côté des minorités en perdition. L’autre croit toujours en la force d’un français épanoui partout au Canada.
Le « Printemps érable », les « carrés rouges », ça vous rappelle quelque chose ? C’était en 2012, inoubliable printemps de grèves étudiantes contre la hausse des frais de scolarité. Je me souviens d’avoir été portée par une immense espérance devant ces milliers de jeunes défilant dans les rues du Québec, impressionnée par le discours et la manière de faire de leurs porte-paroles. À l’instar de beaucoup de citoyens de tous âges, j’ai arboré le carré rouge des étudiants. Leur mobilisation m’a redonné confiance en l’avenir.
Commencer une nouvelle chronique qui paraitra dans plusieurs médias est un peu énervant. On se demande quel style adopter, un ton enjoué ou « deadpan » sérieux, une accumulation de faits ou plutôt une analyse mêlée d’opinions? On se questionne aussi sur le sujet. Quelle question intéressera des lecteurs de partout au pays? Peut-on trouver un angle national à la hausse d’impôts fonciers à Saskatoon ou la réfection des routes à Sudbury? L’élection de gouvernements conservateurs purs et durs au Nouveau-Brunswick et en Ontario pourrait-elle avoir une incidence sur les Franco-Manitobains? Voilà des questions que je tenterai de démêler dans les prochains mois.
Nous lui devons la vie, nos saisons, le beau surnom de Louis XIV et même les aurores polaires. Merci ô grande étoile. Laisse-nous graviter encore un peu près de toi pour profiter de ta superbe. Soleil, ce n’est pas pour le tube de Lara Fabian et ces quelques brûlures chaque été que nous ne cesserons de t’aimer.
Peu importe les raisons, des gens de partout au monde émigrent vers d’autres cieux : certains pour fuir, d’autres pour chercher et enfin d’autres pour trouver. Une vie meilleure, peut-être, mais certainement, une vie différente.
J’ai discuté récemment avec une enseignante à la retraite au sujet du documentaire de Denise Bombardier sur la francophonie canadienne. Je vais taire son nom pour la bonne raison que son cœur s’est toujours ouvert aux bouts de chou qui ont peuplé ses classes plutôt qu’aux controverses médiatisées.
Quand une personnalité francophone rend l’âme au Nouveau-Brunswick, il est de mise de déclarer qu’il s’agit d’une lourde perte pour l’Acadie. Peu de gens méritent autant que l’on dise cela à propos d’eux que Robert Pichette.
157 libéraux, 121 conservateurs, 32 bloquistes, 24 néodémocrates, 3 verts, 1 indépendante. La carte politique canadienne redessinée par les élections fédérales du 21 octobre peut laisser croire que le Canada est plus divisé que jamais :
Le premier ministre Dennis King a rendu publiques les lettres de mandat destinées aux ministres des dix ministères qu’il a créés lors de son assermentation en mai dernier.
Ces lettres de mandat énoncent de façon très explicite les priorités de chaque ministère et vont jusqu’à détailler avec lesquels de ses collègues chaque ministre devra collaborer, pour la mise en œuvre desdites priorités.
Étant donné la précision de toutes ces instructions à chaque ministre, il faut considérer la possibilité que ce qui ne s’y trouve pas ait été omis intentionnellement, parce que ça ne fait pas partie des priorités.
Les communautés francophones peuvent espérer que les initiatives amorcées à leur intention depuis 2015 vont continuer. Le souvenir des années Harper avait momentanément assombri leur ciel pendant la campagne électorale. La montée au pouvoir des descendants de ce gouvernement guère ouvert aux langues officielles était envisageable. Cette crainte est désormais effacée pour au moins quelques années.