Plus sur la francophonie
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Près de 2,5 millions de dollars pour les services de santé en français au Yukon
Ottawa a annoncé un investissement de près de 2,5 millions de dollars sur cinq ans pour accroitre l’accès aux services de santé en français au Yukon.
Patrimoine canadien octroie 1,5 million $ et Santé Canada 746 317 $, auxquels s’ajoutent 250 000 $ de la part du gouvernement du Yukon.
Ce projet vise à améliorer l’accès aux services de santé en français dans le territoire, en s’appuyant notamment sur la technologie. Il devrait permettre de collecter des données afin de déterminer la langue de service préférée des patients, pour améliorer l’embauche et l’affectation de personnel bilingue.
Des outils numériques seront également mis à la disposition des professionnels de la santé pour répondre aux besoins des francophones du Yukon.
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Adoption de la motion bloquiste et Journée de la vérité et de la réconciliation
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Les partis d’opposition en faveur de la hausse de la pension pour les ainés
Mercredi, la motion du Bloc québécois sur la Sécurité de la vieillesse pour les ainés de 65 à 74 ans a reçu l’aval du Parti conservateur, du Nouveau Parti démocratique (NPD) et des deux députés verts, mais pas de la majorité des libéraux.
La motion a été adoptée avec 181 votes pour et 143 votes contre. Chez les libéraux, quatre députés de l’Atlantique, dont l’Acadien René Arseneault, ont voté pour.
Avec cette motion, la Chambre demande au gouvernement d’entreprendre des démarches pour accorder la recommandation royale au projet de loi C-319 sur l’augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse.
La sanction royale est essentielle pour faire avancer le texte, car il s’agit d’un projet de loi d’un parti de l’opposition qui entrainerait des dépenses du gouvernement. L’ajustement de la pension proposé par le Bloc engagerait environ 16 milliards de dollars de dépenses sur cinq ans.
Une pension couteuse
Le projet de loi C-319 plaide pour une bonification de 10 % de la pension sur la Sécurité de la vieillesse pour les ainés de 65 à 74 ans. Seuls ceux qui ont 75 ans et plus ont eu droit à une augmentation en 2022.
Les ministres libéraux ont voté contre la motion, car ils jugent notamment que l’emploi d’une motion pour obliger le gouvernement à avancer sur un projet de loi de l’opposition aussi couteux créerait un «terrible précédent» dans les règles de procédure de la Chambre.
Ils craignent en outre que l’accès à cette pension concerne aussi des personnes qui en ont moins besoin.
À l’issue du vote, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, s’est dit satisfait en conférence de presse, assurant qu’il gardait l’ultimatum lancé au gouvernement une semaine plus tôt.
Il a par ailleurs assuré qu’il y aurait «zéro compromis» sur la Sécurité de la vieillesse et qu’il ne ferait pas de concessions.
Si le gouvernement n’accorde pas la recommandation royale aux deux projets de loi portés par le Bloc d’ici le 29 octobre, ce dernier «entreprendra des négociations» avec les autres partis pour le faire tomber, avait prévenu Yves-François Blanchet le 25 septembre.
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Hommage aux victimes des pensionnats autochtones
Le 30 septembre, jour de relâche au Parlement, a été l’occasion de rendre hommage aux victimes des pensionnats autochtones, qui ont opéré entre 1830 et le début des années 1990, à l’occasion 4e de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
La gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a participé à la cérémonie du Feu sacré à sa résidence de Rideau Hall le matin, puis à une commémoration pour les enfants et les familles brisées par les pensionnats autochtones mis en place par les colons.
Des survivants étaient présents pour témoigner des horreurs vécues par les enfants des pensionnats, qui ont subi des violences physiques, psychologiques et sexuelles. Des milliers d’entre eux sont morts à la suite de ces sévices.
À Ottawa et partout au pays, le chandail orange a été arboré comme un symbole en ce jour d’hommage national.
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Médecins de famille, petites et moyennes entreprise et taxe carbone
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Augmenter de 50 % le nombre de médecins de famille au Canada
Pour atteindre cet objectif, le sénateur Stan Kutcher, la sénatrice Ratna Omidvar et le sénateur Mohamed-Iqbal Ravalia ont formulé deux recommandations dans un rapport publié mardi, avec l’appui d’experts.
Ils recommandent au gouvernement de s’engager à augmenter le nombre de postes de résidents pour les diplômés internationaux en médecine (DIM).
Le gouvernement devrait aussi élargir l’évaluation de la capacité à exercer pour déboucher sur un programme national solide.
Les sénateurs rappellent également que 6,5 millions de Canadiens n’ont pas accès à un médecin de famille. Ce chiffre «pourrait atteindre 10 millions d’ici dix ans», prévient le rapport.
«L’un des principaux facteurs de cette crise est notre incapacité à utiliser pleinement les compétences des médecins formés à l’étranger qui vivent déjà au Canada», assurent encore les trois sénateurs, dans un communiqué de presse.
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Des mesures fiscales pour les petites et moyennes entreprises
La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé la mise en œuvre de trois mesures prévues dans le budget 2022 pour les petites et moyennes entreprises canadiennes.
Une partie des produits issus de la redevance sur les combustibles sera reversée à environ 600 000 entreprises avant la fin de 2024.
Cela permettra aux petites entreprises qui se trouvent dans des provinces et territoires où la redevance fédérale sur les combustibles s’applique d’obtenir un nouveau crédit d’impôt.
Le gouvernement a également mis en place un Code de conduite destiné à l’industrie canadienne des cartes de crédit et de débit pour protéger un million d’entreprises qui font des transactions avec ces cartes auprès de leurs clients.
Enfin, certains frais de transaction par carte de crédit seront réduits pour les petites entreprises dès le 19 octobre.
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S’il est élu, Blaine Higgs poursuivra le gouvernement fédéral
Le premier ministre sortant du Nouveau-Brunswick et candidat à sa réélection a indiqué qu’il poursuivrait Ottawa sur la taxe carbone instaurée par le gouvernement Trudeau s’il était réélu, pour «éliminer cette taxe injuste», a-t-il assuré en point presse mardi.
Si Pierre Poilievre devient premier ministre, Blaine Higgs précise qu’il n’intentera toutefois pas d’action en justice, notamment si le fédéral modifie sa tarification sur le carbone.
L’Alberta, l’Ontario et la Saskatchewan avaient déjà intenté une telle action contre le gouvernement Trudeau, mais avaient échoué. La Cour suprême avait justifié sa décision en assurant que la taxe carbone était constitutionnelle et n’empiétait pas sur les compétences des provinces.