
Le Canada créatif n’est pas affaire de sous
Le Canada créatif. La ministre de Patrimoine canadien, Mélanie Joly, nous en a servi un long chapitre fin septembre. Le texte comptait près de 5000 mots pour un exposé d’une bonne demi-heure.
Le Canada créatif. La ministre de Patrimoine canadien, Mélanie Joly, nous en a servi un long chapitre fin septembre. Le texte comptait près de 5000 mots pour un exposé d’une bonne demi-heure.
« C’est quoi cette question ? » pourrait-on s’exclamer. Le ton est peut-être radical, mais la question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.
La Commission nationale des parents francophones (CNPF), la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) et la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) ont annoncé, en septembre, une entente avec Patrimoine canadien qui porte entre autres sur le contrôle des sous qu’Ottawa verse aux systèmes scolaires francophones.
Grand-Pré, Nouvelle-Écosse. C’est là que tout a commencé, dit la chanson. J’y suis, derrière la chapelle évocatrice du drame que les Acadiens ont vécu en septembre 1755. D’ici, on contemple la baie de Fundy empruntée par Samuel de Champlain en 1605, l’année où tout a commencé, pour continuer bien au-delà de l’Acadie, pour atteindre les confins de notre continent.
Au Canada, on compte trois universités de langue française complètement autonomes : l’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick, l’Université de Saint-Boniface au Manitoba et l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse. On peut ajouter à la liste l’Université de Hearst en Ontario, le Campus Saint-Jean en Alberta et la Cité universitaire de la Saskatchewan, qui offrent exclusivement des programmes en français, mais qui sont affiliés à un autre établissement, bilingue ou de langue anglaise.