

FRANCOPRESSE – Le projet de loi pour moderniser la Loi sur les langues officielles a finalement été déposé aux Communes et son contenu est à la hauteur des attentes élevées au sein des communautés. Toutefois, il faudra encore une fois s’armer de patience pour voir cette réforme devenir réalité.
FRANCOPRESSE – La réforme des langues officielles à Ottawa et le départ à la retraite de la juge Rosalie Abella le 1er juillet prochain ravivent encore une fois les débats concernant le dossier du bilinguisme à la Cour suprême. Il est temps de régler ce dossier une fois pour toutes, et le gouvernement Trudeau a l’occasion de le faire s’il est prêt à aller un peu plus loin de ce qu’il propose actuellement.
LETTRE OUVERTE – Lors de la dernière rencontre de la Coalition des éditeurs francophones et de Médias d’Info Canada le 2 juin dernier, nous avons appris que le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, a fait volteface quant au dépôt cet été d’un projet de loi, selon le modèle australien, afin de règlementer Google et Facebook. Il s’agit d’un recul important, surtout en marge d’élections fédérales très probables cet automne.
FRANCOPRESSE – Récemment, au Yukon, deux députés nouvellement réélus du Parti du Yukon ont échangé, dans un groupe privé, des textos contenant des références sexuelles. Le premier ministre, Sandy Silver, a été témoin de ces échanges alors que son numéro de téléphone se trouvait par erreur dans le groupe de discussion. Il a mis l’affaire au jour en rendant les textos publics. Dans la foulée du scandale, les deux députés fautifs seront forcés de suivre une formation sur la prévention de l’intimidation. Ce sont de beaux gestes et de belles paroles, mais ce n’est vraiment pas la solution au problème.
LETTRE OUVERTE – Plus que jamais, il semble que l’avenir des établissements postsecondaires de langue française soit à un tournant de leur histoire. Ces derniers mois ont mis en lumière toute leur fragilité, que ce soit le Campus Saint-Jean, fortement affecté par les coupes du gouvernement albertain ; l’Université de Moncton où certains départements sont réduits à la portion «convenable» en raison de l’augmentation des frais de scolarité, palliatifs à la baisse du financement du gouvernement néobrunswickois ; ou encore la nouvelle Université de l’Ontario français (UOF) qui peine à attirer de nouveaux étudiants, sans parler des déboires ubuesques de la désormais Laurentian University. L’annonce de l’indépendance de l’Université de Hearst (enfin!) s’avère la seule bonne nouvelle dans ce marais de cataclysmes.