

FRANCOPRESSE – Oh! que ça dégouline de bons sentiments, de sucre et de mièvrerie dans tous les magasins! Coffrets de chocolat à prix réduit, bouquets de roses en veux-tu en voilà, parfums dispendieux et bons cadeaux pour une journée de spa… À moins que vous ne viviez enfermés chez vous depuis des mois (comment ça, c’est le cas?), vous n’avez pas pu manquer l’information : dimanche prochain, c’est la fête des Mères.
LETTRE OUVERTE – La Laurentian University – Université Laurentienne s’est placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers le 1er février dernier ; son campus du lac Ramsey en tremble encore. Depuis, l’équipe de direction et le Conseil des régents de l’Université de Sudbury redoublent d’efforts pour assurer la survie de leur établissement et pour la transformer en université gouvernée «par, pour et avec» les Franco-Ontariennes et les Franco-Ontariens.
LE COURRIER DE LA NOUVELLE_ÉCOSSE (Nouvelle-Écosse) – C’est une cause qui nous tient à cœur ici, en Acadie de la Nouvelle-Écosse : celle de l’éducation en français, pour une minorité longtemps marginalisée et dont les droits continuent d’être bafoués. C’est la cause que revendiquent à l’heure actuelle les chefs et plusieurs membres d’une nation autochtone de la Louisiane, à savoir la Tribu de la Pointe-au-Chien, face à la fermeture imminente de l’école primaire qui dessert leur communauté.
LETTRE OUVERTE – Avec la crise que vit actuellement l’Université Laurentienne, ce n’est plus l’heure de déterrer les épouvantails, mais plutôt celle de se tourner vers l’avenir. C’est particulièrement vrai pour cette francophonie touchée par des coupes que je ne peux désigner que de cavalières, d’irréfléchies et d’insensibles.
LETTRE OUVERTE – L’éducation postsecondaire en contexte francophone minoritaire est un maillon essentiel du continuum de l’éducation en français et contribue considérablement à la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire (CFSM) et au bilinguisme au Canada. Les CFSM veulent pouvoir compter sur des établissements postsecondaires francophones forts et agiles. Or, la précarité de ce secteur les inquiète.
FRANCOPRESSE – Humiliation, inconfort, anxiété, ne pas se sentir à sa place. Voilà ce que ressentent nombre d’étudiant.e.s noir.e.s sur les campus universitaires canadiens. Ces sentiments, je les ai vécus, j’en ai été témoin. Plusieurs années après mon parcours universitaire et plusieurs prises de conscience sociale plus tard, ça existe encore et ça me rend furieuse que la situation n’ait pas changé. Mais pourquoi en sommes-nous toujours là?
LETTRE OUVERTE – Je me suis inscrit à l’Université Laurentienne en septembre 1969. Après mes cinq années de secondaire à Sudbury, dont trois au Collège du Sacré-Cœur chez les Jésuites, ça me semblait naturel de me diriger vers une institution où on me comprendrait. Heureusement, j’ai été compris à l’Université Laurentienne.