

LETTRE OUVERTE – Plus que jamais, il semble que l’avenir des établissements postsecondaires de langue française soit à un tournant de leur histoire. Ces derniers mois ont mis en lumière toute leur fragilité, que ce soit le Campus Saint-Jean, fortement affecté par les coupes du gouvernement albertain ; l’Université de Moncton où certains départements sont réduits à la portion «convenable» en raison de l’augmentation des frais de scolarité, palliatifs à la baisse du financement du gouvernement néobrunswickois ; ou encore la nouvelle Université de l’Ontario français (UOF) qui peine à attirer de nouveaux étudiants, sans parler des déboires ubuesques de la désormais Laurentian University. L’annonce de l’indépendance de l’Université de Hearst (enfin!) s’avère la seule bonne nouvelle dans ce marais de cataclysmes.
LETTRE OUVERTE – Dans la chronique de Réjean Grenier intitulée Le piège constitutionnel du gouvernement Legault, parue le 23 mai 2021 sur Francopresse, un commentaire, entre autres, m’a fait sursauter. L’auteur écrit : «Une fois ce précédent accepté, qu’est-ce qui empêcherait par exemple le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs – ancien membre du parti antibilinguisme Confederation of Regions (CoR) – de faire inscrire dans la Constitution que l’anglais est la seule langue officielle de cette province?» En écrivant ce commentaire, M. Grenier montre une incompréhension de la réalité constitutionnelle du Nouveau-Brunswick.
FRANCOPRESSE – Je m’en souviens comme si c’était hier. Dans la salle de classe, la voix de Simon résonne : «Hé, Julie, c’est dégueulasse tes poils en dessous des bras!» Du haut de mes onze ans, je sens la honte m’envahir. Son flot chaud et visqueux m’enveloppe toute entière tandis que je baisse la main et enfile rapidement un gilet. Je ne répondrai plus aux questions du professeur ce jour-là.
ACADIE NOUVELLE (Nouveau-Brunswick) – La langue constitue un enjeu qui anime encore les passions comme en témoigne l’actualité récente. Je vous propose deux œuvres qui jettent un regard sur la langue, à la fois dans une perspective historique et très actuelle. Elles nous aident aussi à mieux comprendre cet aspect de nos vies qui nous définit.
FRANCOPRESSE – Le premier ministre du Québec, François Legault, vient de montrer ses vraies couleurs. Avec son projet de loi 96, visant à réformer la loi 101, il démontre clairement qu’il se fiche complètement des valeurs canadiennes. On pourrait presque dire qu’il est resté l’ancien ministre indépendantiste qu’il a déjà été et ne s’est métamorphosé qu’en séparatiste-populiste.
FRANCOPRESSE – Le renforcement des relations entre le Québec et les communautés francophones et acadienne est un sujet qui retient l’attention en 2021, avec la réforme de la loi 101 au Québec et le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes qui aura lieu en juin. Toutefois, au-delà des affirmations symboliques, davantage de ressources devront être investies et des espaces de concertation durables mis en place pour que dans quelques années, on puisse distinguer un «avant» et un «après» Sommet.
L’AQUILON (Territoires-du-Nord-Ouest) – Aucun retour d’appel, aucun rendez-vous médical. Puisqu’ils ont choisi le service en français, c’est à un répondeur de la Clinique des soins primaires à Yellowknife qu’ont parlé cinq employés de Médias ténois, au cours des dernières semaines, afin d’obtenir un rendez-vous la journée même. En vain.