FRANCOPRESSE – Dans une précédente chronique, j’expliquais sommairement le rôle que les indépendantistes et le gouvernement québécois ont joué dans l’assimilation des Canadiens français. Or, les indépendantistes ont fait beaucoup plus de tort que ça : ils nous ont fait perdre une identité commune.
FRANCOPRESSE – Le rapport faisant état d’un climat de travail toxique à Rideau Hall a créé une onde de choc à travers le pays. Pourtant, les histoires de climats toxiques dans les milieux de travail sont nombreuses, tant dans le secteur public que privé. Elles ne sont pas réservées à un milieu, à un genre ou à une profession. En tant que femme noire, j’en ai moi-même vu et subi de toutes les couleurs au fil des années. Ce que j’ai vu et vécu n’est ni un conte de fées ni de l’exagération.
LETTRE OUVERTE – Les nombreux débats ayant présentement cours sur le postsecondaire en français démontrent à quel point les Franco-Ontariennes et les Franco-Ontariens de partout dans la province tiennent en leurs institutions et veulent les voir s’épanouir.
FRANCOPRESSE – L’autre matin, mon très cher ami Maxime, s’ennuyant probablement dans le confinement de son appartement du centre-ville par un bel après-midi de pandémie, m’a envoyé ce message : «J’ai vu votre offre d’emploi. Vous n’avez pas besoin d’un point de vue critique, pour changer?». Précisons que je travaille dans une organisation féministe. Précisons également que Maxime ne cherche pas vraiment un emploi ; ce qu’il veut c’est «polémiquer avec une progressiste», comme il me le précisera plus tard.
FRANCOPRESSE – Lecteurs, tenez-vous bien, je ne suis pas content. En fait, je suis tanné d’entendre et de lire ces petits séparatisses — dixit Jean Chrétien — québécois qui prédisent la disparition des Franco-Canadiens. Qu’il me suffise de montrer du doigt : la Bombardier, le Bloc québécois et le mouvement Impératif français. Ces personnes n’hésitent pas à joindre des groupes en ligne comme «Fier d’être Franco-Ontarien // Fière d’être Franco-Ontarienne» pour venir y distiller leurs inepties. Surtout pour y affirmer que seule l’indépendance du Québec peut sauver la francophonie. Comme on dit, ils devraient nous sacrer patience. Réjean Grenier, chroniqueur – Francopresse
FRANCOPRESSE – Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario. D’abord, il faut savoir qu’il n’y a pas encore d’université de langue française en Ontario : il y a deux universités dites bilingues, l’Université d’Ottawa et l’Université Laurentienne à Sudbury, qui offrent certains programmes en français. Il y a aussi la petite Université de l’Ontario français qui devrait ouvrir ses portes en septembre prochain. Toutes trois sont dans la mouise.