

Trois mois avant la fin d’un premier mandat de deux ans à la présidence de la FCFA du Canada, Sylviane Lanthier a quitté fin mars son autre poste, la direction générale à demi temps du Centre culturel franco-manitobain. Boulimique du travail, la militante consacrait 20 heures par semaine au Centre, sans négliger ses responsabilités nationales. « Ça veut dire ne rien faire d’autre », dit-elle.
Dans la circonscription fédérale d’Ottawa–Vanier, la libérale Mona Fortier succédera à Mauril Bélanger, décédé en août dernier après avoir passé plus de 20 ans à la Chambre des communes.
Chaque semaine, par le biais de Francopresse, un sénateur ou une sénatrice présente un texte d’opinion sur un sujet pertinent pour les lecteurs des journaux membres de l’Association de la presse francophone.
Une enquête a révélé en janvier que 37 % des quelque 9 284 répondants au sein d’universités québécoises ont subi une forme de violence sexuelle et que 90 % des victimes n’ont pas porté plainte. Milieux de choix pour les agressions, les établissements postsecondaires se dotent de nouvelles mesures pour tenter d’éliminer le fléau. En milieu minoritaire aussi.
À l’occasion du 100e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy, de nombreux événements et cérémonies se tiennent à travers le pays. Entre soirées commémoratives, bals, défilés, expositions ou pièces de théâtre, le devoir de mémoire se décline sous de multiples facettes.
Le 9 avril 1917, après plus de deux ans de guerre des tranchées, les soldats canadiens sont mobilisés afin de lancer une offensive majeure pour reprendre la colline de Vimy, point stratégique envahie par l’Allemagne en 1914, et transformée en solide forteresse. Grace à une préparation rigoureuse, les quatre divisions du Corps canadien triomphent là où les Alliés avaient échoué à plusieurs reprises.
Si on vous demande quel événement important pour la Francophonie, le Québec ou le Canada s’est déroulé il y a précisément 400 ans, vous vous creuserez probablement les méninges. Et bien, il s’agit du retour à Québec, après l’un de ses nombreux voyages en France, de Samuel de Cham-plain. Et avec lui, il amène Louis Hébert, le premier agriculteur de la Nouvelle-France. Celui-ci est accompagné de son épouse, Marie Rollet, et de leurs trois enfants.
Louis Hébert est le fils de l’apothicaire de la reine Marie de Médicis, Nicolas Hébert, et de Jac-queline Pajot. La nièce de sa mère épouse Jean de Biencourt de Poutrincourt, ami de Pierre Du-gua de Mons qui avait reçu une concession en Nouvelle-France. De Poutrincourt rêvait de fonder une grande colonie agricole en Amérique. Ce lien de parenté expliquerait l’intérêt de Louis Hé-bert pour l’Acadie et on le retrouve donc à Port-Royal en 1606. Une île et une rivière portant le nom d’Hébert se retrouveraient sur une carte de l’époque. Ce même été, Hébert, Champlain et Poutrincourt longent la côte vers le sud-ouest et ils font une petite plantation où se trouve main-tenant Gloucester au Massachusetts. En 1607, retour en France. De retour en 1610 à Port-Royal avec le groupe de Poutrincourt, Hébert, aussi apothicaire, y soigne Blancs et Indiens. Port-Royal étant détruit en novembre 1613, Hébert est contraint de retourner en France.
Edmonton – Fin janvier. Quelque 16 bisons sont acheminés par caisses à partir du Parc national Elk Island sur une distance de 430 km vers le sud. Le lendemain, les animaux sont déposés par hélicoptère dans une vallée du Parc national de Banff où ils formeront un nouveau troupeau.
« Le retour au bercail marquant de cette espèce, absente du parc depuis plus d’un siècle, est une occasion de célébrer le premier parc national du pays, explique la porte-parole de Parcs Canada, Meaghan Bradley, sans compter qu’il arrive à point nommé pour souligner le 150e anniversaire de la Confédération. »
Fragments noirs, une œuvre musicale conçue et enregistrée à Sudbury, est disponible sur les plateformes de musique numérique depuis le 11 décembre. Sa particularité : les pièces ont été enregistrées dans l’observatoire de neutrinos de Sudbury (SNOLAB), un centre de recherche situé dans une mine, deux kilomètres sous la surface.