FRANCOPHONIE
-
Les organismes francophones et le nouveau gouvernement
Au lendemain de l’élection fédérale, les organismes francophones ont rappelé leurs demandes auprès du prochain gouvernement de Mark Carney.
La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) et la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) rappellent qu’elles attendent les règlements d’application de la Loi sur les langues officielles.
Elles souhaitent aussi des politiques qui englobent davantage les jeunes, notamment en ce qui concerne le logement, les bourses au postsecondaire ou encore le cout de la vie.
Côté culture, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) veut plus d’investissement de la part du fédéral, aussi bien sur le plan financier que stratégique, pour protéger les artistes et promouvoir le contenu francophone auprès de la population canadienne.
À lire aussi : Francophonie : après les promesses électorales, l’heure des comptes
CANADA
-
Un gouvernement minoritaire libéral au pouvoir
Selon Élections Canada, plus de 19,5 millions de Canadiennes et Canadiens ont voté lors de l’élection fédérale du 28 avril. Le taux de participation dépasse les 68 %, six points de pourcentage de plus qu’en 2021 (62,6 %).
Une Chambre en deux tons : Le gouvernement de Mark Carney siègera donc à la Chambre des Communes avec 168 députés, soit 16 de plus que sous le dernier gouvernement Trudeau.
Les conservateurs ont réalisé un gain de 24 sièges, avec 144 députés, en grande partie grâce aux votes dans l’ouest du pays et en Ontario.
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a subi une cuisante défaite, n’ayant pas remporté assez de circonscriptions pour automatiquement avoir le statut de parti officiel. Ils sont passés de 25 à 7 sièges. Le chef du parti, Jagmeet Singh, a démissionné dans la foulée.

Le cochef du Parti vert, Jonathan Pedneault, a démissionné après avoir terminé dernier dans la circonscription d’Outremont, à Montréal, avec moins de 10 % des suffrages exprimés.
De son côté, le Bloc québécois passe de 33 à 23 sièges.
Le Parti vert passe de deux sièges à un seul. Sa cocheffe, Élizabeth May, a remporté sa circonscription en Colombie-Britannique, mais son compère, Jonathan Pedneault, a démissionné après avoir terminé dernier dans la circonscription montréalaise d’Outremont. Les verts ont obtenu seulement 1,2 % des votes.
À lire aussi : Francophonie : après les promesses électorales, l’heure des comptes
-
L’avenir de Pierre Poilievre incertain
Le chef de l’opposition officielle a terminé deuxième dans la circonscription ontarienne de Carleton – qu’il représentait depuis 2004 –, face au libéral nouveau venu en politique, Bruce Fanjoy.

Pierre Poilievre a perdu son siège de député, mais a signifié aux Canadiens qu’il continuera «de se battre» pour eux. Il reste néanmoins le chef de son parti à l’extérieur de la Chambre.
Vue de la fenêtre : Pierre Poilievre reste le chef du Parti conservateur du Canada, mais ne pourra pas diriger son parti dans la Chambre des communes; un autre élu conservateur devra prendre sa place lorsque les travaux parlementaires reprendront, selon plusieurs analystes.
Pour que Pierre Poilievre puisse reprendre sa place de chef de parti à la Chambre, un député conservateur devra démissionner afin qu’il puisse se présenter et remporter une élection partielle, déclenchée par Mark Carney. Ce processus pourrait prendre quelques mois.
-
Au Nunavik, des bureaux de vote fermés
L’actu : Des Nunavimmiuts (habitants du Nunavik, dans le Nord-du-Québec) se sont cogné le nez sur des portes de bureaux de vote fermées le jour de l’élection, selon Radio-Canada.
La conséquence : Dans certains villages, ils ont soit ouvert plus tard que prévu, soit fermé plus tôt, empêchant ainsi plusieurs personnes de voter. De plus, le vote par anticipation n’a pas non plus été possible dans plusieurs de ces communautés.
Élections Canada a mentionné la mauvaise météo et les problèmes de recrutement pour expliquer la situation. Ils se sont excusés et mèneront une enquête.
L’Association canadienne des libertés civiles (ACLC) a rappelé que «des obstacles historiques, systémiques et juridiques ont longtemps privé ces groupes marginalisés du plein exercice de leurs droits politiques».
À lire aussi : Élection fédérale : les Autochtones attendent plus de mesures concrètes
-
Le PIB du Canada recule de 0,2 point de pourcentage
Le produit intérieur brut (PIB) réel du Canada a diminué de 0,2 point en février 2025, a annoncé Statistique Canada mercredi. Une hausse de 0,4 % avait été enregistrée en janvier.
Cette diminution s’expliquerait par un ralentissement de «l’extraction minière, de l’exploitation en carrière, de l’extraction de pétrole et de gaz et celui de la construction», selon le communiqué de l’agence.
Plusieurs évènements météorologiques auraient en partie contribué au ralentissement de ces activités.

Le gouvernement canadien subventionne depuis 2022 de l’engrais qui dissémine des microplastiques dans les sols, selon un reportage de Radio-Canada.
Le coin vert de la semaine
Le gouvernement fédéral subventionne de l’engrais polluant
Le gouvernement canadien autorise depuis 2022 l’utilisation d’un engrais enveloppé d’une fine couche de plastique qui laisserait des microplastiques dans le sol, selon un reportage de Radio-Canada.
Cette fine couche de plastique éviterait l’importante production de gaz à effet de serre qui se dégage des engrais. Toutefois, en 2022, des scientifiques qui conseillaient le gouvernement ont indiqué que cette pellicule n’était pas efficace pour limiter la propagation de ces gaz.
La Cour suprême refuse d’entendre une cause climatique
La Cour suprême du Canada a refusé d’entendre la cause de sept jeunes écologistes âgés de 16 à 28 ans. Ces derniers soutiennent que les politiques environnementales de l’Ontario sont inconstitutionnelles et nuisent à la santé des générations futures.
Ils avaient déjà essuyé un premier échec devant la Cour d’appel de l’Ontario.
Aucune raison n’est jamais avancée par la Cour suprême pour justifier son refus d’entendre une cause.