FRANCOPHONIE
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Distribution de fonds pour les langues officielles
Enseignement : plus d’un milliard de dollars
Lundi, la ministre des Langues officielles, Rachel Bendayan, a annoncé que la distribution de 1,4 milliard de dollars du fédéral dédiés à l’enseignement de la langue de la minorité et de la langue seconde était en cours de négociation avec les provinces et territoires.
Ces fonds sont principalement utilisés pour financer des établissements francophones ou anglophones en situation linguistique minoritaire, donc hors Québec ou au Québec dans le second cas.
Les ententes entre les provinces et territoires et le fédéral doivent être signées avant le 31 mars.

Rachel Bendayan est ministre des Langues officielles depuis le dernier remaniement, en décembre 2024. Avant cela, elle était secrétaire parlementaire des Finances, sous l’ex-ministre Chrystia Freeland.
Vitalité : vingt millions pour sept organismes
Lundi, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il distribuait 20 millions de dollars pour appuyer les langues officielles à sept organismes consacrés aux francophones en situation minoritaire au pays.
Il s’agit de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA); de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF); de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF); de l’Alliance des radios communautaires du Canada (ARCC); de l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM); de l’Association des théâtres francophones du Canada (ATFC) et de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC).
Ces fonds proviennent des Programmes d’appui aux langues officielles et du Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028.
Emplois et tourisme : près de 2 millions dans l’Ouest
Le gouvernement du Canada a octroyé près de 2 millions de dollars au Collège Éducacentre, à Vancouver, pour 2025 à 2028, dans le but d’appuyer la création de 213 emplois jeunesse en Colombie-Britannique, en Alberta et au Yukon.
L’objectif est de renforcer les connaissances des jeunes dans la langue seconde, le français, tout en leur permettant d’avoir une expérience de travail.
En plus de ce million, 131 000 $ ira à la Société de développement économique de la Colombie-Britannique pour aider 40 entreprises touristiques établies à Kelowna, Victoria et Prince George à communiquer dans les deux langues officielles.
Des formations, des ateliers et «une trousse de francisation» figurent parmi ces options de soutien.
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La ministre Pascale St-Onge ne se représente pas
La ministre de Patrimoine canadien a indiqué mardi qu’elle ne sollicitera pas un nouveau mandat aux prochaines élections fédérales.
Devenue maman avec sa conjointe en fin d’année dernière, la députée québécoise a indiqué qu’elle souhaitait passer plus de temps avec sa famille.
CANADA
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Voitures importées : de nouveaux tarifs américains le 2 avril

Donald Trump prévoit imposer des tarifs sur les véhicules importés aux États-Unis dès le 2 avril. Une mesure qui touche le Canada de plein fouet, car plusieurs usines au pays importent et exportent des pièces pour la construction de voitures.
Donald Trump a fait la blague lui-même : ce n’est pas un poisson d’avril. Le président américain a annoncé le 14 février son intention d’imposer des droits de douane sur l’ensemble des véhicules importés aux États-Unis, «peut-être» à compter du 2 avril.
Il avait déjà exprimé son souhait d’instaurer ces taxes, sans toutefois préciser de date.
La cible : Cette mesure concernera tous les pays, y compris le Canada, a-t-il dit. Ce serait une des mesures utilisées par Donald Trump en réponse aux tarifs qu’imposent les autres aux produits américains.
À lire aussi : Commerce interprovincial : le Canada avance, tarifs ou non
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La ministre St-Onge présente un plan pour CBC/Radio-Canada
Jeudi, la ministre de Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, a énuméré des mesures pour renforcer et moderniser le mandat de Radio-Canada et de son pendant anglophone, CBC, pour les prochaines années.
La liste : Dans les grandes lignes, elle a dévoilé un plan de financement à inscrire dans la loi pour pérenniser le financement de la société d’État et prévenir d’éventuelles coupes par le gouvernement, peu importe le parti au pouvoir.

Le plan présenté par la ministre St-Onge suggère de solidifier le financement de CBC/Radio-Canada et de la protéger de toute ingérence gouvernementale.
La ministre propose aussi de ne pas diffuser de publicités pendant ses bulletins de nouvelles, d’information et d’affaires publiques sur tous ses services. Une façon d’éviter l’influence commerciale sur l’information, selon le ministère.
Cela dégagerait «entre 100 et 200 millions de dollars», au bénéfice du secteur privé, pour qui ces revenus publicitaires deviendraient alors accessibles, a affirmé la ministre St-Onge en conférence de presse jeudi.
Elle propose aussi d’interdire les frais d’abonnement pour rendre toutes les plateformes de diffusion numérique – comme Tou.tv – gratuites.
La ministre propose également une modification du système de gouvernance, avec la nomination de la direction générale par le conseil d’administration de la société d’État et non plus par le gouvernement. Le salaire serait également décidé par le CA.
Enfin, elle suggère de renforcer la distinction entre les programmations francophone et anglophone en créant deux comités permanents distincts, pour remplacer le comité actuel, et de l’inscrire dans la loi.
Un coup dans l’eau? : À quelques semaines d’une possible élection, Pascale St-Onge concède que ce plan devra sera entre les mains de la prochaine direction du Parti libéral ou d’un prochain gouvernement. Pierre Poilievre promet depuis 2022 qu’il abolira le financement de la CBC, mais pas celui de Radio-Canada.

Justin Trudeau a assuré mercredi que le TGV entre Québec et Toronto serait l’un des projets d’infrastructure les plus importants de l’histoire canadienne.
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TGV entre Québec et Toronto : la dernière grande annonce de Trudeau?
Ce serait, selon le premier ministre sortant, le «projet d’infrastructure le plus important de l’histoire canadienne». Près de quatre-milliards de dollars seront consacrés au cours des six prochaines années à la planification de la construction de ce train à grande vitesse (TGV) souhaité par Justin Trudeau entre Québec et Toronto.
Si le projet se réalise, le réseau de train s’étendra sur près de 1000 km. Les trains pourront atteindre 300 km/h. Les arrêts prévus seraient Toronto, Peterborough, Ottawa, Montréal, Laval, Trois-Rivières et Québec. Le temps de trajet Montréal-Toronto serait d’environ trois heures.
Le consortium Cadence, qui devrait bientôt signer une entente, sera responsable de la concrétisation de ce service ferroviaire, qui sera nommé Alto.
Ce qu’ils disent : Pierre Poilievre a vertement critiqué ce projet à l’heure où, a-t-il dit jeudi en conférence de presse, de nombreux Canadiens s’alimentent à la banque alimentaire.