Plus sur la francophonie
-
L’éthique de Randy Boissonnault à nouveau questionnée
De nouveaux messages textes ont fait surface mercredi au Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique concernant la possible poursuite d’activités commerciales du ministre Randy Boissonnault, alors qu’il était déjà élu et nommé au Cabinet de Justin Trudeau.
La loi interdit aux ministres de s’engager dans la gestion ou l’exploitation d’une entreprise.
L’ancien partenaire d’affaires du ministre, Stephen Anderson, a tenté d’expliquer au Comité que si neuf références à un certain «Randy» se retrouvaient dans les messages en question, c’était dû à l’autocorrecteur. Il parlait plutôt d’une employée de l’entreprise, mais n’a pas voulu dévoiler son nom.
Il a en outre admis avoir menti à Global News il y a quelques semaines en assurant qu’il y avait un autre «Randy» au sein de l’entreprise pour expliquer le nom dans les messages, disant avoir «paniqué».
Par contre, l’un des messages de 2022 qui contiennent le prénom du ministre indique qu’il est à Vancouver. Au même moment, le Cabinet de l’époque s’y trouvait.
Le Parti conservateur du Canada a vivement critiqué le ministre par voie de communiqué : «Les conservateurs ont adopté une motion ordonnant à Boissonnault de témoigner à nouveau devant le Comité. S’il n’y a rien à cacher, les libéraux mettront fin à la dissimulation dès maintenant.»
-
Les interprètes de la Colline en colère
Une modification de l’entente entre les interprètes indépendants accrédités au Parlement et le Bureau de la traduction changerait la façon de comptabiliser les heures de travail des interprètes : les suspensions de traduction lors des délibérations ou leurs pauses ne seraient pas payées.
«Le chronométrage du temps d’interprétation va à l’encontre des conditions d’exercice de la profession, c’est du jamais vu!», assure la porte-parole de l’Association internationale des interprètes de conférence (AIIC) pour la région du Canada, Nicole Gagnon, par communiqué de presse.
Pour l’instant, les interprètes refusent de signer la prolongation de l’entente de service signée il y a un an en raison de l’ajout de cette nouvelle disposition.
Par ailleurs, selon l’AIIC-Canada, cette nouvelle version de l’entente appauvrira l’offre de services, puisque le Bureau de la traduction propose de «recourir à une nouvelle catégorie d’interprètes indépendants, soit ceux qui échouent à son examen d’accréditation».
Des excuses à deux Premières Nations, désaccord au Conseil de la fédération et stabilisation de l’inflation
-
Le fédéral s’excuse auprès des communautés Dakota et Lakota
Le ministre des Relations Couronne-Autochtones du Canada, Gary Anandasangaree, a présenté des excuses lundi au nom du gouvernement fédéral lors de son passage en Saskatchewan au sein de la Nation Whitecap Dakota.
Depuis des années, le gouvernement qualifiait les peuples Lakota et Dakota de «réfugiés», ce qui les empêchait d’avoir les mêmes droits que les Premières Nations reconnues.
Il a certifié leur statut de «peuples autochtones du Canada», comme l’indique l’article 35 de la Constitution.
À lire : Peuples autochtones : un lexique pour savoir quels termes employer
-
Redistribution de l’argent des Canadiens : désaccord de certaines provinces
Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a rejoint son homologue de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, pour contester le système de péréquation devant les tribunaux. Il a confirmé la décision lors du Conseil de la fédération, qui a regroupé les premiers ministres des provinces et territoires à Halifax cette semaine.
Les deux provinces veulent s’attaquer à l’injustice qu’elles perçoivent dans le programme fédéral, dont le but est de redistribuer l’argent récolté par le gouvernement fédéral aux provinces qui ont des revenus plus faibles afin que l’accès aux services publics, tels que les écoles ou les hôpitaux, soit sensiblement similaire partout au pays.
Les premiers ministres Eby et Furey estiment que leurs provinces sont désavantagées, puisque les contribuables envoient de l’argent à des provinces qui n’en ont pas besoin, selon eux.
Ottawa souhaite plutôt prolonger le calcul actuel jusqu’à 2029.
-
L’inflation à 2,7 % en juin
Mardi, Statistique Canada a annoncé un ralentissement de l’inflation à 2,7 % en juin, surtout attribué d’une baisse des prix du carburant.
Il s’agit d’une baisse de deux-centièmes de points de pourcentage par rapport à mai. Selon Statistique Canada, depuis l’an dernier, la baisse des prix des biens durables, qui se chiffre à -1,8 %, a contribué au ralentissement de la croissance de l’indice des prix à la consommation en juin.
-
O’Regan quitte le Conseil des ministres
Jeudi, le bureau du premier ministre a annoncé que le ministre du Travail et des Ainés, Seamus O’Regan Jr., quittait ses fonctions pour des raisons familiales. Il restera député de la circonscription terre-neuvienne de Saint-John’s-Sud–Mount Pearl jusqu’aux prochaines élections.
Le député de Gatineau, Steven MacKinnon, a été assermenté comme nouveau ministre du Travail et des Ainés vendredi matin.
Seamus O’Regan Jr. assure dans un communiqué sur la plateforme X que : «[s]a famille passe avant tout. Je dois être un meilleur mari, un meilleur fils, un meilleur oncle, et un meilleur ami, et ce travail exige et mérite que j’y consacre beaucoup de temps pour bien le faire».
Ma déclaration : pic.twitter.com/LGfJaJSCsL
— Seamus O'Regan Jr (@SeamusORegan) July 18, 2024
Seamus O’Regan Jr. a été élu pour la première fois en 2015 dans St. John’s South–Mount Pearl. Il reste en poste comme député. M. O’Regan a été auparavant ministre des Anciens combattants, ministre des Ressources naturelles et ministre du Travail.