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le Mercredi 20 janvier 2021 12:42 Économie et finances

Manger coutera plus cher en 2021, même si on cuisine plus

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Dans l’ensemble, les prix de toutes les catégories alimentaires pourraient augmenter jusqu’à 5 % en 2021, la boulangerie, la viande et les légumes devant connaitre les plus fortes augmentations. — Anna Schvets - Pexels
Dans l’ensemble, les prix de toutes les catégories alimentaires pourraient augmenter jusqu’à 5 % en 2021, la boulangerie, la viande et les légumes devant connaitre les plus fortes augmentations.
Anna Schvets - Pexels
LA VOIX ACADIENNE (Île-du-Prince-Édouard) – En décembre dernier, quatre universités canadiennes ont signé le rapport sur les prix alimentaires canadiens, prédisant des hausses de prix dans pratiquement toutes les catégories d’aliments, pour une hausse moyenne de 3 à 5 % du prix du panier d’épicerie. Traduits en dollars, ces pourcentages représentent l’augmentation la plus élevée prévue par le rapport sur les prix alimentaires canadiens, qui en est à sa 11e édition.
Manger coutera plus cher en 2021, même si on cuisine plus
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Ce qu’on décrit comme le «taux d’inflation alimentaire» est susceptible, en 2021, de dépasser le taux d’inflation général. Dans l’ensemble, les prix de toutes les catégories alimentaires pourraient augmenter jusqu’à 5 % en 2021, la boulangerie, la viande et les légumes devant connaitre les plus fortes augmentations. 

Les augmentations prévues des prix de la boulangerie sont liées à l’augmentation des contrats à terme sur le blé. Par ailleurs, la pandémie de COVID-19 a créé beaucoup de volatilité dans l’industrie de la viande.

Le résultat est le suivant : sur la base d’une famille qui comprend un homme (31 à 50 ans), une femme (31 à 50 ans), un garçon (14 à 18 ans) et une fille (9 à 13 ans), la dépense alimentaire annuelle devrait être 13 907 $ en 2021, soit une augmentation de 695 $ (5 %) par rapport à 2020, sans service alimentaire (restaurants). En dollars, c’est l’augmentation la plus élevée prévue par le rapport sur les prix alimentaires canadiens.

Université Dalhousie

De nouvelles habitudes

En 2020, notamment durant la première vague de la pandémie, la plupart des Canadiens ont passé une grande partie de leur temps à domicile. Une importante étude menée par l’Université de Guelph a montré que 60 % des répondants ont déclaré faire plus de repas à partir d’ingrédients non transformés, 70 % ont passé plus de temps à cuisiner, 55 % ont mangé plus de repas avec des enfants et 50 % ont impliqué leurs enfants dans la préparation des repas plus souvent. 

Les participants ont également signalé des changements dans les comportements alimentaires comme : une augmentation de la consommation de nourriture dans l’ensemble, manger plus de grignotines et manger moins d’aliments provenant de restauration rapide, ou à emporter.

Lire l’article dans son intégralité sur le site du journal La Voix acadienne