
Mychèle Fortin, chroniqueuse
Articles par Mychèle Fortin, chroniqueuse

Premières Nations en deuil : ça va prendre quoi pour que ça change?
19 juillet 2021 ActualitéL’EAU VIVE (Saskatchewan) – Près d’un millier de tombes anonymes, près d’un millier d’enfants autochtones morts d’on ne sait quoi, on ne sait quand. On en a découvert 215 sur le terrain de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, en Colombie-Britannique, et 751 à Marieval, en Saskatchewan. Et on en découvrira d’autres. Pour reprendre les paroles du chef de l’Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, «ce n’est que la pointe de l’iceberg».

Est-ce que Indigenous Lives Matter ?
14 juillet 2020 ActualitéL’EAU VIVE (Saskatchewan) – Comme beaucoup de mes semblables, je regarde avec effarement ce qui se passe chez nos voisins états-uniens. Misère! Il y a bien sûr le cauchemar de la COVID-19 et le spectacle d’un président inapte et dangereux qui se prend pour un tsar. Il y a une société profondément divisée, dangereusement armée et belliqueuse. Et, depuis quelques semaines, cet éveil populaire qu’est Black Lives Matter, immense mouvement dont Trump a dit qu’il était un «symbole de haine» et qu’il compte bien réprimer par la force.

Martine Noël-Maw, de passion et d'écriture
14 février 2020 Art de vivreL’EAU VIVE (Saskatchewan) – Ernest Dufault, alias Will James, est un Québécois d’origine, voleur de chevaux, artiste et écrivain, devenu l’incarnation du cowboy d’Hollywood et de l’Ouest américain. Un métier qu’il a appris sur un homestead près de Val Marie. C’est son histoire qu’on retrouve à la Troupe du Jour du 14 au 23 février, avec Will & Ernest. La pièce, signée par l’auteure fransaskoise Martine Noël-Maw, est la première œuvre grand public de l’écrivaine qui a une douzaine de romans à son actif. Le fruit d’une véritable saga.

Coup d'oeil sur le monde : ces jeunes qui changent le monde
15 novembre 2019 ActualitéLe « Printemps érable », les « carrés rouges », ça vous rappelle quelque chose ? C’était en 2012, inoubliable printemps de grèves étudiantes contre la hausse des frais de scolarité. Je me souviens d’avoir été portée par une immense espérance devant ces milliers de jeunes défilant dans les rues du Québec, impressionnée par le discours et la manière de faire de leurs porte-paroles. À l’instar de beaucoup de citoyens de tous âges, j’ai arboré le carré rouge des étudiants. Leur mobilisation m’a redonné confiance en l’avenir.

Coup d’œil sur le monde : Ce populisme qui nous guette
26 septembre 2019 ActualitéLe discours populiste s’adresse au peuple. Plus particulièrement, il s’adresse aux moins nantis, aux ouvriers urbains ou agricoles, aux chômeurs, à la petite classe moyenne, ce qu’on appelle les «classes populaires». Son discours politique est fondé sur une critique virulente du système, de ses représentants et de ses élites. Le populisme est aussi vieux que la démocratie elle-même. Mais alors que la démocratie est assaillie de toutes parts, le populisme a fait des gains considérables depuis les dix dernières années.

Présence au Festival fransaskois : rencontre inédite avec le Coloc Mike Sawatzky
19 juillet 2019 ActualitéLe 5 juillet dernier, le Festival fransaskois accueillait la formation québécoise Les Colocs. L’Eau vive a voulu se pencher sur cette grande aventure musicale et a eu le plaisir de rencontrer le membre fondateur saskatchewanais de la formation, Mike Sawatzky, quelques heures avant le spectacle.

Batoche, comme si vous y étiez
13 février 2018 Actualité« You can’t be a judge in Saskatchewan without being conscious of some of the racism and trouble that exists, and I just became increasingly convinced that the story of the Riel resistance is not only and entertaining story, but it’s one that people ought to look at, and they don’t.» David D. Orr

Du racisme fransaskois ? Vraiment ?
12 Décembre 2017 ActualitéC’est l’histoire de deux petits garçons de six ans, meilleurs amis du monde. L’un est blanc, l’autre est noir. Ils sont dans la même classe. Un jour, le petit garçon blanc demande qu’on lui fasse une coupe de cheveux comme celle de son ami. Une fois le travail complété, il déclare, ravi : maintenant la maîtresse ne saura plus qui est qui ! J’ai vécu quarante ans à Montréal, ville multicouleurs et multicultures par excellence.