Pour saisir les enjeux, il faut se propulser sur le plan international. Dans les pays en développement, jusqu’à 50 % des fruits et légumes produits sont perdus pendant leur parcours le long de la chaine d’approvisionnement, de l’étape de la récolte jusqu’à celle de la consommation.
Gâchis
De plus, dans l’ensemble du système alimentaire, d’énormes quantités de fruits et légumes, pourtant tout à fait propres à la consommation, sont gaspillées en raison d’imperfections esthétiques ou physiques.
Quand on considère que pas moins de 50 litres d’eau peuvent être nécessaires pour produire une orange, les pertes de fruits et légumes représentent un gâchis de ressources qui se font de plus en plus rares, comme la terre et l’eau.
Dans cette optique, les promoteurs de l’AIFL veulent renforcer la capacité de tous les pays, en particulier des pays en développement, d’adopter des approches et des technologies novatrices dans la lutte contre les pertes et le gaspillage de fruits et légumes.
L’AIFL vise aussi à favoriser l’intégration des petits exploitants, y compris les agriculteurs familiaux, dans les chaines de production, de valeur et d’approvisionnement locaux, régionaux et mondiaux pour une production et une consommation durable de fruits et de légumes, en reconnaissant les contributions des fruits et légumes, y compris des variétés locales ou sélectionnées par les agriculteurs, à leur sécurité alimentaire, à leur nutrition, à leurs moyens d’existence et à leurs revenus.
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