le Dimanche 20 avril 2025
le Jeudi 12 septembre 2019 15:43 Actualité

Mieux se préparer à la légalisation du cannabis comestible

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Luc Desjardins est chef de service à Portage Atlantique. Il a des années d’expérience en intervention auprès de jeunes toxicomanes et croit qu’il faut mieux éduquer les adolescents au sujet du cannabis. (Photo : Gracieuseté) — Photo : avec l’autorisation de Portage Atlantique via La Voix acadienne
Luc Desjardins est chef de service à Portage Atlantique. Il a des années d’expérience en intervention auprès de jeunes toxicomanes et croit qu’il faut mieux éduquer les adolescents au sujet du cannabis. (Photo : Gracieuseté)
Photo : avec l’autorisation de Portage Atlantique via La Voix acadienne
Depuis 1970, l’organisme Portage Atlantique soutient les jeunes de 14 à 21 ans qui présentent une dépendance à des substances toxiques, comme les drogues et les stupéfiants. Des quelque 500 personnes qui passent chaque année par le centre de Cassidy Lake, au Nouveau-Brunswick, 88 % présentent une dépendance au cannabis. La venue prochaine des produits de cannabis comestibles n’est donc pas sans inquiéter les intervenants de Portage.
Mieux se préparer à la légalisation du cannabis comestible
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 «Le but de vendre ces produits, c’est entre autres de minimiser les effets de la consommation de fumée. Par contre, ça va faire en sorte que les produits comestibles vont devenir de plus en plus familiers au public, et je trouve qu’il y a encore beaucoup d’éducation à faire à ce sujet avant que ça n’arrive», souligne Luc Desjardins, chef de service à Portage Atlantique.

Surdoses, sécurité et étiquetage

Dans une lettre ouverte envoyée aux médias, le président de Portage, Peter A. Howlett, identifie trois principales sources d’inquiétudes en ce qui a trait aux produits comestibles.

D’abord, les surdoses accidentelles, qui seraient beaucoup plus fréquentes avec les bonbons ou pâtisseries au cannabis qu’avec un joint, par exemple. «Les effets du cannabis se font sentir bien moins rapidement et sont plus imprévisibles, lorsqu’il est ingéré plutôt qu’inhalé, ce qui peut entrainer une surconsommation. Les histoires de surdoses accidentelles qui font parfois les manchettes nous donnent un aperçu des conséquences dramatiques que peut représenter une consommation inadéquate de cannabis comestible».

Lire l’article dans son intégralité sur le site de La Voix acadienne