le Mardi 9 septembre 2025
le Lundi 8 septembre 2025 15:23 Politique

Le programme pour les étudiants étrangers francophones est prolongé et bonifié

Pourquoi faire confiance à Francopresse.
Le Programme pilote pour les étudiants dans les communautés francophones en situation minoritaire est reconduit pour une deuxième année, avec un plafond de 2970 personnes pour 2025-2026. C’est près de 600 personnes de plus que l’an dernier.  — Photo : Sam Balye – Unsplash CC0 Domaine public
Le Programme pilote pour les étudiants dans les communautés francophones en situation minoritaire est reconduit pour une deuxième année, avec un plafond de 2970 personnes pour 2025-2026. C’est près de 600 personnes de plus que l’an dernier.
Photo : Sam Balye – Unsplash CC0 Domaine public
FRANCOPRESSE – Le Programme pilote pour les étudiants dans les communautés francophones en situation minoritaire (PPECFSM) est reconduit pour 2025-2026. Le plafond d’admissions passe à 2970, une hausse par rapport à la première année.
Le programme pour les étudiants étrangers francophones est prolongé et bonifié
00:00 00:00

Dans un courriel à Francopresse, un porte-parole d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), Rémi Larivière, confirme que le plafond du PPECFSM pour l’année universitaire 2025-2026 est fixé à 2970 personnes.

Il s’agit d’une hausse comparée à la première année du programme, limitée à 2300 admissions. Cette annonce confirme également la prolongation de l’initiative fédérale, une information qui, en juin dernier, se faisait toujours attendre.

Ce projet pilote avait été lancé en aout 2024 par le ministre d’IRCC de l’époque, Marc Miller, pour assurer notamment une voie vers la résidence permanente pour les étudiants étrangers francophones.

Il avait aussi été lancé pour soutenir les établissements francophones, mais sans chiffres clairs pour 2025-2026.

À lire aussi : Ottawa fait sauter son plafond pour des étudiants étrangers francophones

Inquiétude pour l’immigration francophone

Une inquiétude subsiste côté francophone : en plus du flou quant au maintien du visa, le premier ministre Mark Carney semble vouloir réduire l’immigration temporaire, y compris le nombre d’étudiants étrangers.

Depuis son élection en avril, sa ministre de l’Immigration, Lena Metledge Diab, a seulement confirmé les cibles pour les résidents permanents francophones hors Québec promises lors de la campagne libérale ce printemps (8,5 % en 2025, 12 % d’ici 2029).

À lire : Mark Carney veut ralentir l’immigration temporaire pour «réduire la pression»

La ministre n’a toutefois rien précisé sur le sort réservé aux autres immigrants  francophones en milieu minoritaire, notamment celui des étudiants étrangers.

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) réclame que ces derniers soient inclus dans les cibles ou que la capacité d’accueil des établissements qu’elle représentent soit protégée.

Selon des intervenants du secteur, ces étudiants et étudiantes sont essentiels à la survie financière et sociale des collèges et universités francophones hors Québec, qui craignent de lourdes conséquences si leurs admissions sont limitées.

Le plafond imposé en 2024 par Ottawa sur le nombre total d’étudiants étrangers que les établissements postsecondaires du pays pouvaient accueillir a déjà fait l’objet d’une plainte de l’ACUFC pour non-respect de la Loi sur les langues officielles. Le PPECFSM a été annoncé près de cinq mois après le dépôt de cette plainte.

L’incertitude créée par les décisions de dernière minute inquiète les établissements, qui planifient leurs admissions un an à l’avance, et menace leur stabilité budgétaire. Certains, comme l’Université Laurentienne, ont déjà souffert de graves crises financières.

Type: Actualités

Actualités: Contenu fondé sur des faits, soit observés et vérifiés de première main par le ou la journaliste, soit rapportés et vérifiés par des sources bien informées.

Déclaration sur les sources et la méthode:

 Déclaration IA : Le présent article a été rédigé par une journaliste sans l’aide d’outils de l’intelligence artificielle.

Données de parution:

Ottawa

Inès Lombardo

Correspondante parlementaire

Adresse électronique: