FRANCOPHONIE
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10,8 millions $ et frais de scolarité gratuits à l’Université de Sudbury
L’Université de Sudbury bénéficiera d’un investissement de 10,8 millions de dollars sur trois ans de la part du gouvernement de l’Ontario. L’institution a également annoncé, lundi, la gratuité des droits de scolarité pour les étudiantes et étudiants de l’année 2025-2026.
Ce financement était réclamé depuis plusieurs mois par l’institution. Sans étudiants depuis 2021, à la suite de la crise de l’Université Laurentienne, l’établissement est en pleine restructuration et accueillera sa première cohorte à la rentrée de septembre 2025.
«Cet investissement en notre mission éducative reflète notre conviction profonde que l’éducation postsecondaire en français est un pilier essentiel du développement de notre région», a affirmé son recteur, Serge Miville.
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Le gouvernement de l’Ontario a annoncé, lundi, un investissement de 10,8 millions de dollars pour relancer les cours en français à l’Université de Sudbury.
CANADA
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Mark Carney passe l’administration canadienne au peigne fin
Le gouvernement fédéral a lancé mercredi un examen d’envergure du fardeau administratif dans la fonction publique, qui durera 60 jours. Tous les ministères et organismes doivent analyser leurs pratiques internes et proposer des simplifications, avec rendu de rapport à l’appui.
L’objectif : réduire les formalités jugées inutiles, tout en maintenant l’efficacité des règlements essentiels à la santé et à la sécurité.

Le ministre des Finances et du Revenu national du Canada, François-Philippe Champagne a demandé lundi aux ministères fédéraux d’examiner comment réduire leurs dépenses au mieux, avec des objectifs ciblés.
Ce geste du gouvernement Carney correspond à un engagement électoral visant à éliminer les règlements désuets et à éviter les chevauchements avec les règles provinciales.
Parallèlement, le gouvernement exige des coupes de 15 % dans les dépenses fédérales sur trois ans, même pour le ministère de la Défense.
Le nouveau greffier du Conseil privé, Michael Sabia, a affirmé dans une lettre aux fonctionnaires le 7 juillet, lors de sa prise de fonction, qu’il fait de la simplification une priorité. Toutefois, l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) dénonce cette stratégie, qu’elle assimile à de l’austérité déguisée.
François-Philippe Champagnevait précédemment informé les ministres, lundi, qu’ils devaient trouver des moyens de réduire les dépenses de leurs programmes de 7,5 % à partir de l’exercice 2026-2027, puis de 2,5 % en 2027-20 28 et de 5 % en 2028-29.
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Des solutions pour rendre l’approvisionnement fédéral plus efficace
Le Bureau de l’ombudsman de l’approvisionnement (BOA) a dévoilé mardi un rapport intitulé L’heure est aux solutions, dans lequel figure cinq pistes pour changer profondément le système d’approvisionnement fédéral.
Qu’est-ce que l’approvisionnement fédéral?
L’approvisionnement fédéral est géré par le ministère Services publics et Approvisionnement, qui centralise l’achat des biens et produits nécessaires au fonctionnement des autres ministères du gouvernement.
Ce ministère passe aussi des contrats et des marchés publics par exemple, et veille au bon déroulement des prestations et services destinés aux Canadiennes et Canadiens.
De quoi s’agit-il? Parmi ces changements figure la création d’un poste à part entière de dirigeant principal des achats responsable de la fonction de l’approvisionnement fédéral. Une manière de clarifier les responsabilités et la reddition de compte, qui engendrent certains manques.
«On sait qu’il y a des fournisseurs qui offrent des services médiocres et qui continuent de travailler avec le gouvernement. De plus, un mauvais fournisseur qui travaille pour un ministère peut se tourner vers un autre ministère», a remarqué Alexander Jeglic, ombud de l’approvisionnement, lors de la présentation du rapport.
Un système de gestion de rendement des fournisseurs est également suggéré dans le rapport, pour injecter plus de transparence et de qualité dans les produits et services de ces derniers.
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La nouvelle tête du NPD sera élue en mars 2026
La course à la direction du Nouveau Parti démocratique (NPD), visant à remplacer Jagmeet Singh, débutera en septembre, avec un vote prévu pour la fin mars 2026, selon les informations de Radio-Canada.
Le cout d’inscription pour chaque candidature est de 100 000 $. Ces modalités ont été décidées par le conseil national du parti lors d’une réunion, jeudi après-midi. D’autres règles seront discutées ultérieurement.
D’ici là, la direction intérimaire est assurée Don Davies, député fédéral de Vancouver Kingsway, en Colombie-Britannique.