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le Samedi 19 mars 2022 7:00 Publireportages

Votre opinion sur le postsecondaire francophone

Pourquoi faire confiance à Francopresse.
Le Sommet des États généraux sur le postsecondaire francophone en contexte minoritaire aura lieu les 24 et 25 mars 2022. — Pexels Pixabay
Le Sommet des États généraux sur le postsecondaire francophone en contexte minoritaire aura lieu les 24 et 25 mars 2022.
Pexels Pixabay
PUBLIREPORTAGE —La proximité des établissements, la diversité des programmes offerts et les valeurs francophones individuelles comptent parmi les principales raisons qui mènent vers des études postsecondaires en français. C’est ce qui ressort d’un sondage* réalisé par Francopresse en collaboration avec l’ACUFC en vue des États généraux sur le postsecondaire en contexte minoritaire francophone.
Votre opinion sur le postsecondaire francophone
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En prévision du Sommet des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire, qui aura lieu les 24 et 25 mars, Francopresse et l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) se sont associées afin de connaitre votre opinion sur l’état de l’éducation postsecondaire en français au Canada.

Inscrivez-vous au Sommet des États généraux sur le postsecondaire en contexte minoritaire francophone.

Le désir d’étudier en français chez soi

Quelque 69 % des personnes ayant répondu au sondage ont indiqué avoir fait des études dans un établissement postsecondaire francophone à l’extérieur du Québec, tandis que presque 31 % ont étudié dans un établissement québécois, un établissement anglophone ou n’ont pas poursuivi d’études postsecondaires.

Leur choix a été motivé autant par la proximité de l’établissement que par une volonté d’affirmation politique, comme en font foi divers témoignages.

  • «Il était important pour ma réussite scolaire de poursuivre mes études en français.» – Ontario
  • «J’ai voulu étudier chez nous et non au Québec.» – Nouvelle-Écosse
  • «Parce que je demeure à l’extérieur du Québec et j’avais l’opportunité d’étudier en français dans ma province.» – Manitoba
  • «À l’époque, c’était un geste politique que d’étudier en français à tous les niveaux d’études.» – Yukon

Consultez notre dossier sur les États généraux sur l’éducation postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

Un exode non souhaité

Les réponses au sondage sont claires : 96 % des répondants considèrent que l’accès limité à des programmes en français dans leur région nuit à l’épanouissement de leur collectivité.

  • «Exode temporaire pour études devient exode permanent.» – Nouveau-Brunswick
  • «Bien sûr! C’est la critique que l’on entend le plus de la part des étudiants “il y a moins d’options de programmes” dans les établissements francophones, moins d’options de maillage aussi. Donc, les jeunes vont explorer hors de leur collectivité/communauté pour ouvrir leurs horizons et beaucoup ont des occasions professionnelles et/ou personnelles d’y rester.» – Alberta
  • «Cela précarise la communauté francophone. Un programme c’est un poumon qui fait respirer une communauté!» – Ontario
  • «L’expertise est 100 % dépendante de la capacité du territoire à attirer des talents et à les garder sur le territoire.» – Yukon

L’importance de créer un esprit de communauté

Selon un peu plus de 59 % des réponses, l’enseignement en ligne est une voie à privilégier totalement ou partiellement pour faciliter l’accès aux programmes postsecondaires. Alors que certains y voient une solution d’avenir, d’autres y voient des risques.

  • «La jeune génération est ouverte à l’apprentissage en ligne. Cela permettrait de réduire la barrière géographique. De plus, si les universités et les collèges francophones ne prennent pas le virage numérique, ils vont se faire concurrencer par des universités et des collèges qui offrent un enseignement en ligne de qualité.» – Nouveau-Brunswick
  • «Rien ne remplace le présentiel. Je travaille auprès de la jeunesse et on nous le rappelle constamment. Bien que l’apprentissage virtuel puisse dépanner ou offrir des opportunités temporaires, ça ne doit pas être la seule façon de poursuivre nos études en français. Le postsecondaire, c’est beaucoup plus que des études. C’est aussi la vie étudiante, les apprentissages sociaux, l’implication, le développement d’un réseau… tout ça, c’est extrêmement difficile à recréer en virtuel.» – Ontario
  • «Si j’avais l’option de rester dans mon territoire et de suivre mon programme en ligne, je le ferais. Mais les cours en ligne ne peuvent pas se substituer à une véritable éducation postsecondaire. Il y a des domaines où il est nécessaire d’être présent. Par ailleurs, la fracture numérique fait en sorte que tout le monde n’a pas le même accès aux cours en ligne lorsqu’ils sont offerts. Internet dans le Nord est fréquemment en panne ou trop lent.» – Territoires du Nord-Ouest.

Une question d’argent

«Les bourses ne couvrent pas tout», affirmait Marie-Pierre Héroux, étudiante invitée à participer à l’atelier de l’ACUFC «Des établissements à l’écoute de la population étudiante» présenté à la mi-décembre.

Pour Jeffrey Young, un Franco-Terre-Neuvien diplômé de l’Université Athabasca participant au Forum citoyen de l’Atlantique, l’accès aux ressources financières et à de l’information claire peut faire pencher la balance.

«Je n’étais pas prêt mentalement de quitter la province et ma famille. À l’école [secondaire], je crois qu’on n’avait pas eu les bonnes ressources», a-t-il indiqué.

Invités à préciser les meilleurs outils pour encourager les élèves du secondaire à poursuivre leurs études en français, les répondants au sondage ont indiqué que les bourses, les témoignages inspirants et les services d’accueil pour les étudiants francophones constituaient les meilleurs outils pour convaincre les élèves du secondaire à poursuivre leurs études en français.

Dans leurs remarques, les répondants ont aussi insisté sur l’importance de réduire des frais de scolarité.

  • «Des frais de scolarité accessibles, d’abord et avant tout.» – Nouveau-Brunswick
  • «Pas de bourse, mais diminuer les frais de scolarité. Les bourses coutent de l’argent à administrer pour l’université et c’est plus d’étapes [à gérer] pour les étudiants. Et si le programme en français coutait simplement 3 000 $ de moins?» – Ontario

Selon des données de Statistique Canada publiées en septembre dernier, les droits de scolarité des étudiants ont augmenté de 1,7 % en 2021-2022 pour se situer en moyenne à 6 693 $ au premier cycle.

Sommet des États généraux sur l'éducation postsecondaire en contexte francophone minoritaire

Les 24 et 25 mars 2022

Un sentiment d’infériorité linguistique

La question de l’insécurité linguistique a aussi été soulevée par les répondants, qui souhaiteraient plus d’appui linguistique ou une attention moins grande accordée à la qualité de la langue dans les établissements francophones.

  • «Offrir un suivi ou de l’aide en orthographe/grammaire pour renforcer et accélérer l’apprentissage.» – Nouvelle-Écosse
  • «Cesser de trop mettre l’accent sur la grammaire française et la correction de la langue.» – Manitoba

Sommet des États généraux les 24 et 25 mars

Lancés en septembre dernier, et après six ateliers thématiques et quatre forums citoyens organisés en collaboration avec la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), les États généraux sur le postsecondaire en contexte minoritaire francophone culmineront, les 24 et 25 mars, par un sommet de deux jours visant à trouver des solutions cohérentes, structurelles et durables à la pérennité du secteur.

Inscription au Sommet

Accédez aux documents préparatoires pour assister au Sommet

*Le sondage a été affiché dans Francopresse.ca entre le 2 et le 14 mars 2022.

Francopresse est le partenaire médiatique officiel des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

Type: Publireportage

Publireportage: Produit pour un organisme qui a payé et approuvé la publication.

Contenu commandité par l'ACUFC

Contenu commandité par l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne