Pour la survie de la planète, des abeilles et des glaciers, je me suis mise à consommer moins, consommer mieux, manger local, refuser les produits transformés, réparer, coudre, recycler. Décrypter les étiquettes, m’informer et passer des heures sur Internet à chercher comment voyager sans faire exploser mon bilan carbone. Me déplacer à vélo, fabriquer mes produits d’entretien, mon pain et mon kombucha.
Produire tout ça de mes petites mains me procure une joie immense, sorte de pied de nez au capitalisme, à la société de consommation et au culte du toujours plus vite. Il n’empêche, je m’interroge. Suis-je en train de trahir les féministes qui se sont battu avant moi pour me libérer des contraintes ménagères et me donner accès au travail rémunéré, garant de l’égalité entre les hommes et les femmes? L’écologie est-elle le nouvel ennemi du féminisme?
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Julie Gillet
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