Avec un score cumulatif de 402 kg sur trois levées, l’adolescent de 14 ans a gagné une médaille d’or au Championnat ouvert 709 Powerlifting organisé par la Canadian Powerlifting Union, le 4 décembre 2021 à l’hôtel Sheraton de St. John’s (Terre-Neuve).
Étudiant à l’École Rocher-du-Nord de St. John’s, Léonard Roussel-Desjardins a suivi son grand frère dans le monde de l’entrainement. À 11 ans, il a commencé à faire de l’exercice de manière intensive et a rapidement vu des résultats : «En m’entrainant, je commençais à devenir fort – un peu plus que les autres gens de mon âge!», explique l’adolescent en riant.
Après deux ans d’entrainement régulier, l’athlète a tourné son attention vers une nouvelle discipline sportive. En plus de son travail scolaire, son engagement dans l’organisation Franco-Jeunes de Terre-Neuve et du Labrador et sa participation aux cadets de l’Armée canadienne, l’élève de 9e année a choisi de pratiquer la dynamophilie, ou le powerlifting en anglais.
Ce sport s’apparente à l’haltérophilie. Si l’haltérophile cherche à soulever la charge la plus lourde possible en une seule fois, le dynamophile s’efforce de soulever le poids maximal cumulé sur trois levées différentes : la flexion des jambes (squat), le développé-couché (bench press) et le soulevé de terre (deadlift).
Débutant et déjà gagnant
Même s’il n’en est qu’à sa première année en dynamophilie, Léonard Roussel-Desjardins a déjà montré de quoi il était capable lors de cette compétition locale. Avec 152 kg à l’épreuve de flexion des jambes, 85 kg au développé couché et 165 kg au soulevé de terre – pour un score total de 402 kg –, il a gagné la médaille d’or dans la catégorie des 93 kilogrammes.
Maintenant que cette compétition est derrière lui, l’athlète se prépare déjà à la prochaine. Avec une compétition provinciale prévue en juin, il n’a pas le temps de chômer! «Je vais m’entrainer encore et je vais m’améliorer. Peut-être avec un meilleur score total, je serai proche [de me qualifier] pour cette compétition.»
Mais les aspirations du jeune homme ne s’arrêtent pas là.
Un jour, je serai aux [compétitions] nationales, […] pour représenter Terre-Neuve-et-Labrador. Ça va être comme ça!, dit-il avec une voix assurée. Après, je vais aller aux [compétitions] internationales. C’est mon but.
Être responsable de soi-même
«Le powerlifting, ce n’est pas un sport d’équipe. Ce n’est pas comme le basketball ou le hockey, c’est vraiment individuel. Tu dois être sûr que tu es prêt pour la prochaine compétition et il n’y a personne qui va te dire de faire tes entrainements comme il faut», explique Léonard Roussel-Desjardins en parlant des défis associés à son sport.
Malgré le caractère individuel de cette discipline, l’adolescent aime l’esprit de communauté qui règne avec les autres passionnés de dynamophilie. «Les personnes que tu rencontres, c’est la meilleure chose! [Durant les compétitions], il y a des personnes à l’arrière qui t’encouragent. […] Il y a de la camaraderie.» Il y a en tout cas fort à parier qu’on entendra parler de ce jeune sportif à l’avenir.