La pandémie a déjà entrainé des dépenses plus importantes que prévu sur le marché de la rénovation domiciliaire, une tendance qui pourrait être de bon augure.
Selon Larry Downey, le président de l’Association canadienne des producteurs d’arbres de Noël, une pénurie d’arbres est à prévoir, jumelée à une grande demande de la part des personnes qui espèrent égayer leurs espaces de vie au moment où ils sont forcés de passer beaucoup de temps à la maison.
Une demande provenant aussi des États-Unis
«Personnellement, nous n’envisageons pas que la COVID nous affectera», a indiqué à la Presse canadienne Larry Downey, dont la ferme familiale située au Québec vend jusqu’à 30 000 sapins de Noël chaque année.
La plupart des grossistes avec lesquels M. Downey s’est entretenu cette année ont déjà atteint des records de ventes, a-t-il ajouté, une grande partie de la demande provenant des États-Unis.
Plus près de chez nous, Robert Frenette attend la fin des weekends avant de se risquer à faire un premier bilan de la saison.
«Les arbres ne disparaissent pas par centaines en ce moment, c’est probablement en fin de semaine que les gens vont se décider et se déplacer pour s’en procurer un», a indiqué le propriétaire du commerce Les Jardins Robert & Diane.
Le commerçant de Petit-Rocher-Sud, près de Bathurst, estime lui aussi que les gens seront probablement plus nombreux à acheter un arbre naturel cette année.
«Les fêtes vont réunir moins de monde à table, alors les gens voudront sans doute compenser avec la chaleur et le réconfort que procure un véritable arbre. C’est plus beau et c’est sans plastique!», estime Robert Frenette.
Contrairement à d’autres commerçants, ce dernier a décidé de ne pas hausser le prix de ses arbres de Noël, même si la facture des producteurs de sapins est un peu plus élevée cette année.
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