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le Lundi 16 septembre 2019 14:35 Société

Violence omniprésente envers les enseignants ontariens

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Des chercheurs de l’Université d’Ottawa ont noté une hausse constante de la violence envers les enseignants ontariens. Pour régler cette situation, ils préconisent d’octroyer des ressources en matière de santé mentale et psychologique. — Photo : Patrick Woodbury, avec l’autorisation du journal Le Droit (archives)
Des chercheurs de l’Université d’Ottawa ont noté une hausse constante de la violence envers les enseignants ontariens. Pour régler cette situation, ils préconisent d’octroyer des ressources en matière de santé mentale et psychologique.
Photo : Patrick Woodbury, avec l’autorisation du journal Le Droit (archives)
Environ 54 % d’enseignants du niveau primaire ontariens auraient été victimes d’actes de violence durant l’année scolaire 2017-18. Un pourcentage «alarmant» affirment les chercheurs de l’Université d’Ottawa à qui se sont confiés près de 1700 professionnels du milieu.
Violence omniprésente envers les enseignants ontariens
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Cette violence serait en croissance constante depuis quelques années, selon les professeurs responsables de l’étude Chris Bruckert et Darcy Santor. En 2005, un sondage de la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO) nous apprenait que 36 % des enseignants disaient avoir subi de l’intimidation par un élève — et 22 % par un parent — au moins une fois durant leur carrière.

«Les répondants à notre sondage rapportent des taux plus élevés dans la seule année 2017-18 que dans l’étude plus ancienne [de la FEESO] qui demandait aux enseignants de dire ce qu’ils ont vécu durant l’entièreté de leur carrière», écrivent les chercheurs.

Bruckert et Santor ont noté que les différentes formes de harcèlement sont particulièrement répandues dans les écoles ontariennes.

Près du trois quarts des participants à l’étude ont répondu avoir reçu «des insultes verbales», «des remarques désobligeantes et/ou humiliantes» ou encore des «gestes obscènes» de la part d’un élève en 2017-18. Plus de 40 % ont été la cible de tels gestes de la part d’un parent.

Lire l’article dans son intégralité sur le site du journal Le Droit