Cette violence serait en croissance constante depuis quelques années, selon les professeurs responsables de l’étude Chris Bruckert et Darcy Santor. En 2005, un sondage de la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO) nous apprenait que 36 % des enseignants disaient avoir subi de l’intimidation par un élève — et 22 % par un parent — au moins une fois durant leur carrière.
«Les répondants à notre sondage rapportent des taux plus élevés dans la seule année 2017-18 que dans l’étude plus ancienne [de la FEESO] qui demandait aux enseignants de dire ce qu’ils ont vécu durant l’entièreté de leur carrière», écrivent les chercheurs.
Bruckert et Santor ont noté que les différentes formes de harcèlement sont particulièrement répandues dans les écoles ontariennes.
Près du trois quarts des participants à l’étude ont répondu avoir reçu «des insultes verbales», «des remarques désobligeantes et/ou humiliantes» ou encore des «gestes obscènes» de la part d’un élève en 2017-18. Plus de 40 % ont été la cible de tels gestes de la part d’un parent.
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