Le nouveau chef national du NPD est « beaucoup plus intéressant » que son adversaire conservateur, Andrew Scheer. C’est un néo-démocrate qui le dit, Ryan Meili, lui-même candidat à la chefferie du parti en Saskatchewan. C’est aussi l’écho de commentaires entendus depuis la victoire de Jagmeet Singh, qui s’est soldée de façon convaincante au premier tour, le 1er octobre.
La lutte entre la droite et la gauche politique au Canada semble déjà s’orienter vers la formation de l’Opposition officielle en 2019. « Jagmeet Singh apporte beaucoup de nouvelle énergie, précise le candidat de Saskatoon, une nouvelle façon de faire de la politique. Il a attiré beaucoup de nouveaux membres en Saskatchewan durant la campagne. »
C’est une opportunité pour le NPD, soutient le médecin de Saskatoon. « On attire la nouvelle génération, des gens qui ne sont pas normalement impliqués dans la politique. À 42 ans, je suis le plus vieux de la campagne. Chez le Saskatchewan Party (au pouvoir), les candidats sont plus vieux. »
Pour toutes sortes de raisons, nous avons souvent du mal à entrer en rapport avec des personnes présentant un handicap ou une déficience quelconque. L’impression de ne pas savoir quoi dire ou faire, comment aider, et une sorte de gêne s’ensuit, empêchant ces échanges qu’on aurait eu avec n’importe qui. Et si la personne n’avait pas besoin d’aide particulière et attendait tout simplement la rencontre avec l’autre ? A la veille du 24 septembre, Journée mondiale des sourds, Le Nord a eu un entretien avec Fanny Roy (FR).
Avoir des rêves plein la tête à l’âge de 13 ans, ce n’est pas inhabituel. Ce qui l’est plus, c’est d’être capable de transformer ces rêves en réalité. Pourtant Renée Lacroix y est arrivée. Elle qui souhaitait être dessinatrice de mode dans son adolescence a expliqué en entrevue avec Marcel Marcotte comment elle a créé en 2012 Antithesis, sa propre marque de mode éthique à Londres au Royaume-Uni, avec sa partenaire d’affaires Zahra Ash-Harper. Suite à la fermeture d’Antithesis en 2015, Renée Lacroix a rebondi et fondé sa deuxième entreprise London Pattern Bureau et sa troisième La Crèmerie en 2017.
La création d’un Observatoire neutre des médias minoritaires canadiens est l’une des plus ambitieuses recommandations parmi les 27 que contient le Livre blanc sur les médias francophones de l’Ontario de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO). Les recommandations couvrent un large éventail de domaines et visent à créer un environnement propice à la survie des médias francophones de la province et du Canada.
L’Observatoire proposé aurait deux rôles : s’assurer que les changements auxquels consentirait un gouvernement — pour la publicité, le financement ou autres — sont appliqués et être un outil de mesure de l’auditoire des médias francophones hors Québec.
La Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) a révisé en mai sa Politique en matière de conflits d’intérêt qui définit un contexte et une terminologie assortis d’un déclaration à remplir par les administrateurs au moment de leur élection. Selon l’organisme, le président élu en juin est en règle. Mais des allégations de conflit potentiel circulent à l’endroit de l’Albertain Jean Johnson.
« Le Conseil d’administration sait qu’il occupe un autre emploi, confirme le directeur général de la FCFA, Alain Dupuis. Aucun conflit d’intérêt n’a été déclaré en ce qui a trait à cet emploi. »
Selon la politique, un conflit d’intérêt peut exister lorsqu’un officier se retrouve avec « une ou plusieurs responsabilités concomitantes ou concurrentes, par exemple dans le cadre d’un rôle ou d’une fonction externe ».
Quelle a été la vie de Fernand de Gramont, un Français résident à Winnipeg entre 1905 et 1917, lorsqu’il se trouvait au Manitoba ? C’est la question que, 100 ans plus tard, se pose son petit-neveu. Parmi les pièces du puzzle : un coffre au contenu surprenant, des articles centenaires de La Liberté et des lettres échangées avec une femme de Chicago.
Élue présidente de la Société nationale de l’Acadie, Louise Imbeault du Nouveau-Brunswick a dit souhaiter qu’après la « tempête parfaite » de la dernière année, le nouvel équipage soit en mesure de donner à l’organisme une vitesse de croisière stable.
« La SNA peut et doit servir à raffermir les relations entre nous, à concerter nos efforts et à faire rayonner l’Acadie sur les scènes nationales et internationales », a insisté Louise Imbeault, préférée par les membres à l’autre candidat à la présidence, Paul D. Gallant.
Les membres ont également procédé à l’élection d’un nouveau vice-président, Neil Boucher de la Nouvelle-Écosse, d’une secrétaire-trésorière, Karine Gallant de l’Île-du-Prince-Édouard et d’un nouveau conseiller jeunesse, Mathieu Manuel de la Nouvelle-Écosse.
« C’est quoi cette question ? » pourrait-on s’exclamer. Le ton est peut-être radical, mais la question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.
La Commission nationale des parents francophones (CNPF), la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) et la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) ont annoncé, en septembre, une entente avec Patrimoine canadien qui porte entre autres sur le contrôle des sous qu’Ottawa verse aux systèmes scolaires francophones.
Pendant la dernière élection en Nouvelle-Écosse, le gouvernement a promis aux électeurs d’introduire un système scolaire pour accommoder les enfants âgés de quatre ans. Après l’élection, il a annoncé qu’un système en trois phases sera mis en place au cours des trois prochaines années, et qu’après trois ans, tous les parents ayant des enfants de quatre ans auraient l’option de les envoyer à une école de leur région pour profiter d’un programme gratuit.
Le Conseil scolaire acadien provincial offrait déjà un programme préscolaire à travers la province. Connu sous le nom de « Grandir en français », ce programme a connu beaucoup de succès dans toute la province. Pour en comprendre davantage, Le Courrier de la Nouvelle-Écosse a rencontré trois personnes associées avec la prestation des services à la petite enfance, soit Suzanne Saulnier, Normand Gendron et Cindy d’Entremont.