
Conférence : Aimer pour parler
L’histoire d’un « amour intégral », racontée par Serge Bouchard à travers 50 ans d’intérêt et de passion pour les Premières Nations, les cultures, l’histoire, la distinction culturelle et sa beauté.
L’histoire d’un « amour intégral », racontée par Serge Bouchard à travers 50 ans d’intérêt et de passion pour les Premières Nations, les cultures, l’histoire, la distinction culturelle et sa beauté.
Il faut entendre Paul Campagne répéter plus de fois que nécessaire le mot « Saskatchewan » dans la conversation pour sentir le plaisir qu’il éprouve à en être. À la fois citoyen, chantre et cultivateur, il nous reçoit en compagnie de sa sœur Suzanne, portant un chandail des Roughriders un peu usé, les cheveux en bataille après sept heures de vol depuis Montréal, et prenant surtout un plaisir évident à raconter l’histoire du festival, comme si, finalement, elle n’était rien de moins que la sienne.
Michel Perron perpétue la passion de son père, Camille Perron alias Pépère Cam, de raconter des histoires et des contes. Habitué de le faire devant des classes et des petits groupes, il passera à une plus grande scène lors du Festival de contes de Sudbury le 13 octobre.
Le gala du concours d’auteurs-compositeurs-interprètes émergents Chant’Ouest se déroulera au Northern Arts and Cultural Centre de Yellowknife, le 14 septembre prochain.
Quatre auteurs-compositeurs-interprètes émergents, Yves Lécuyer (Territoires du Nord-Ouest), Mireille Labbé (Yukon), Byrun Boutin-Maloney (Saskatchewan) et Alpha Toshineza (Manitoba) performeront au NACC, le 14 septembre, lors du gala Chant’Ouest.
La population et la force économique du Canada se sont déplacées depuis 2005 vers l’Ouest et le Nord, a révélé Statistique Canada dans ses données sur le revenu des ménages publiées le 13 septembre. La forte montée du revenu médian dans ces régions reflète le virage vers une économie portée par les ressources naturelles aux dépens du secteur de la fabrication. Mais ce cycle aurait déjà pris fin.
« Le plus marquant dans les données, explique l’économiste Richard Saillant, montre qu’on a connu à l’échelle nationale la décennie des ressources naturelles. La croissance des revenus a été la plus forte dans les régions minières et pétrolières. Les économistes parlent d’un supercycle. »
Selon l’auteur du Nouveau-Brunswick, la montée du prix des ressources naturelles a fait baisser le taux de change, entrainant une forte concurrence étrangère et la perte d’emplois dans les usines canadiennes. L’Ontario est ainsi devenu bénéficiaire de la péréquation (les paiements égalisateurs de l’État fédéral).
Les juridictions ayant connu les plus fortes croissances depuis 2005 sont le Nunavut (36,7 %), la Saskatchewan (36,5 %), Terre-Neuve et Labrador (28,9 %), les Territoires du Nord-Ouest (24,5 %) et l’Alberta (24 %) ; la plus faible croissance a été enregistrée en Ontario (3,8 %), suivie du Québec (8,9 %) et des trois provinces maritimes (entre 10 et 11 %).
Ces jours-ci, espoir et inquiétude entourent l’ouverture d’une deuxième école francophone à St.Johns, la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador. Mais de telles émotions ont marqué de nombreuses autres rentrées au cours des années, rappelle Le Gaboteur, le journal francophone de cette province, dans nouvelle chronique historique.
Dairy Farmers of Ontario (DFO) s’inquiète des impacts négatifs que pourraient avoir certaines recommandations émanant du prochain Guide alimentaire canadien sur l’industrie laitière. Depuis la publication du document d’orientation qui servira à établir le prochain Guide, les réactions sont vives.
Les mesures visant à mettre fin à certaines échappatoires fiscales dont jouissent présentement les entreprises incorporées, proposées le 18 juillet dernier par Bill Morneau, le ministre des Finances fédéral, suscitent une vive opposition chez les propriétaires des petites et moyennes entreprises (PME).
Le 31 août, 35 associations de partout au Canada ont uni leur voix pour former la Coalition pour l’équité fiscale envers les PME. Le lendemain, la Coalition passait à 42 membres. Une opposition que comprennent bien Gérald Comeault, un entrepreneur winnipégois, ainsi que les comptables Cédric Paquin et Paul Prenovault.
C’est au plus tard le 18 novembre qu’Ottawa répondra à la proposition du Comité sénatorial permanent des banques et du commerce de créer un corridor nordique pour le transport, un projet de plusieurs milliards de dollars.
Le gouvernement fédéral s’est abstenu d’en révéler davantage mais a souligné que son nouveau Fonds national des corridors commerciaux se voulait conforme à l’orientation du Comité sénatorial. Le 28 août dernier, le ministre des Transports Marc Garneau était à Yellowknife pour en faire la promotion. 400M$ sont disponibles pour le développement et la réfection d’infrastructures routières, maritimes et aéroportuaires aux Territoires du Nord-Ouest, au Yukon et au Nunavut.
La première recommandation du rapport du Comité est d’accorder un subvention de 5M$ à l’Université de Calgary et au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) pour effectuer des analyses supplémentaires. Ces institutions ont publié l’étude initiale d’Andrei Sulzenko et Garrett Kent Fellow qui a inspiré le Comité.
Son président, David Tkachuk, d’obédience conservatrice, continuera à faire du lobby en faveur de ce projet – une réincarnation de 1867 – au retour en Chambre cet automne. « En septembre, a-t-il ajouté, je vais aussi rencontrer le caucus conservateur et le ministre des Transports de son cabinet fantôme, Kelly Block [députée de Carlton Trail — Eagle Creek, Saskatchewan]. Je m’attends à ce qu’ils soient très favorables au projet. »
Après avoir été secrétaire parlementaire des Finances, Ginette Petitpas-Taylor a été nommée ministre de Santé Canada lors d’un remaniement de fin août, et ce, même si la députée acadienne, élue pour la première fois en 2015, n’a pas encore laissé de marque comme politicienne ni comme francophone.
« J’ai été assez surprise qu’elle soit nommée à ce poste, avoue la professeure de science politique du Collège militaire royal de Kingston (Ontario), Stéphanie Chouinard. Elle est nouvelle au sein du caucus libéral. Jusqu’à présent, elle a suivi la ligne du Parti, elle n’a pas pris de position forte. »
Ginette Petitpas-Taylor contribue à la parité entre hommes et femmes au Conseil des ministres. La députée de Moncton/Riverview/Dieppe est également identifiée aux minorités : elle fait partie d’un groupe d’une quinzaine d’élus qui représentent les francophones de l’Atlantique, de l’Ontario et de l’Ouest.