Une dizaine d’organisations clés du monde de l’éducation ont formé une coalition baptisée les Partenaires pour l’éducation en français pour sauver le Bureau de l’éducation française (BEF). En vain pour l’instant, si l’on doit croire un porte-parole du ministre de l’Éducation qui a laissé entendre à La Liberté le 13 novembre qu’il n’était pas question de revenir sur les décisions prises.
Près de cinquante représentants d’organismes, commissaires scolaires, parents et anciens diplômés des écoles françaises et d’immersion ont soutenu, le 13 novembre, les Partenaires pour l’éducation en français, lors d’e leur conférence de presse tenue au Collège Louis-Riel.
D’entrée de jeu, Christian Monnin, le président de la Société de la francophonie manitobaine (SFN) a rappelé que le premier ministre Brian Pallister, ainsi que Ian Wishart (Éducation) et Rochelle Squires (Affaires francophones), n’avaient toujours pas répondu à la lettre envoyée le 3 novembre par les Partenaires pour l’éducation en français.
« Nous n’avons reçu qu’un accusé de réception, daté du 7 novembre. Puisque notre lettre demandait un signe de vie au plus tard le 10 novembre, nous avons décidé de faire front commun pour exprimer publiquement nos inquiétudes. »