le Samedi 19 avril 2025
le Samedi 9 avril 2022 13:00 Sciences et environnement

Une jeune Franco-Sudburoise participe à une étude internationale sur l’évolution de la vie

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Danica Levesque au laboratoire de biochimie de l’Université Laurentienne. — Courtoisie
Danica Levesque au laboratoire de biochimie de l’Université Laurentienne.
Courtoisie
LE VOYAGEUR (Ontario) – Une étude de biologistes évolutionnistes de l’Université de Toronto à Mississauga publiée dans la revue Science avance que les êtres humains et les villes constituent les principales forces de l’évolution de la vie. Danica Levesque de Sudbury, en Ontario, a participé à cette étude lorsqu’elle était à l’école secondaire.
Une jeune Franco-Sudburoise participe à une étude internationale sur l’évolution de la vie
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Intitulée Global urban environmental change drives adaptation in white clover, cette étude a été menée au cours de l’initiative GLUE (Global Urban Evolution Project). Elle a analysé des données recueilles par 287 chercheurs dans 160 villes de 26 pays.

Vu que les chercheurs voulaient étudier les effets de l’humanité et de l’urbanisation sur l’évolution des plantes, ils devaient en trouver une qui poussait partout dans le monde. Ils ont arrêté leur choix sur le trèfle blanc.

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Des résultats intéressants

«L’étude a montré que, oui, il y a des modèles et il y a des tendances. Ça change la façon dont les autres organismes vivent et s’adaptent dans leur environnement», fait valoir Danica Levesque.

Elle rapporte que l’étude a montré plus de similitudes entre les échantillons prélevés dans les centres-villes qu’entre les échantillons prélevés dans le centre par rapport à la périphérie d’une même ville.

Danica Levesque.

Courtoisie

L’étudiante précise que sa participation s’est déroulée en deux temps : «Le premier était de cueillir des échantillons et, pour ça, nous avons été à Kivi Park [au sud de Sudbury] jusqu’à Tom Davies Square [au centre de la ville]. La deuxième partie était une analyse pour voir combien d’acide produit la plante.»

Elle signale que la production d’acide «est un mécanisme de défense contre les herbivores ; elle donne un gout amer» à la plante. L’équipe de recherche avait postulé qu’une plante produirait plus d’acide si elle se trouvait dans un milieu où il y a plus d’herbivores.

Un stage inspirant

Danica Levesque est en deuxième année de biochimie à l’Université Laurentienne. Elle a commencé à y étudier après y avoir fait un stage au laboratoire du professeur de sciences Thomas Merritt, alors qu’elle était à l’École secondaire du Sacré-Cœur, de Sudbury.

«Je pensais que j’étais juste pour aider un peu ici et là, probablement en faisant de la vaisselle pour les élèves de quatrième année! Heureusement, ça n’a pas été le cas ; on m’a lancé directement dans l’expérience», raconte-t-elle.

Danica Levesque pourra continuer ses travaux au laboratoire grâce à une Bourse de recherche de premier cycle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).