Distanciation sociale oblige, les patients ont déserté les cabinets de médecins du jour au lendemain et les professionnels de la santé ont dû trouver d’autres façons d’exercer leur pratique en privilégiant le suivi à distance.
Les barrières administratives sont en train de tomber. Depuis la fin du mois de mars, le ministère de la Santé autorise les médecins à réclamer au régime public d’assurance maladie le paiement d’une consultation par téléphone, ou par le biais de supports numériques sécurisés.
La province a inauguré une autre première en investissant dans la plateforme de télémédecine Zoom Santé. Dans une note adressée aux professionnels de la santé, le ministère précise que cette solution de soins virtuels a été approuvée à titre provisoire pour une période d’un an.
«Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a mené une enquête approfondie comprenant un examen de la confidentialité et un examen des risques de menace concernant la vie privée et la sécurité de Zoom pour les soins de santé et est à l’aise avec les mesures incluses dans la version de Zoom spécifique aux soins de santé pour protéger la confidentialité des utilisateurs», peut-on lire dans le document.
Le patient peut désormais se créer un compte et utiliser n’importe quel appareil, un ordinateur portable, une tablette ou un téléphone, pourvu qu’il y ait une caméra et un micro, pour parler à son médecin par écran interposé.