Privés de rassemblements culturels, d’activités sociales et parfois de travail, les citoyens souffrent des mesures prises pour atténuer la pandémie de COVID-19. L’artiste Paul Bossé est néanmoins convaincu que cette pause forcée est l’occasion d’une remise en question.
«Ce qui me donne le plus espoir, c’est de voir à quelle vitesse on peut arrêter une société», se réjouit le membre du mouvement écologiste Extinction Rebellion.
Le poète milite pour la décroissance, selon le principe qu’une «croissance infinie dans un monde fini» est impossible. Autrement dit, il plaide pour une diminution de la production de richesses par la société.
«Il faudrait emprunter des éléments au communisme : planifier l’économie et contrôler les marchés, qui tuent la planète lorsqu’ils sont trop libres», lâche-t-il.
M. Bossé espère d’autant plus fort qu’il constate l’aspect international de la crise provoquée par la COVID-19.
«Je souhaite que ça provoque une solidarité entre les humains, car c’est tous ensemble que nous pourrons améliorer la situation écologique», soutient-il.
Le député provincial du Parti vert Kevin Arseneau insiste sur les difficultés immédiates et concrètes des gens qui perdent leur salaire à cause du chômage.