Il n’y a qu’à voir nos bibliothèques, nos playlists, nos DVD pour se rendre compte que les zombies sont partout. Originaires de la culture haïtienne, ils désignent des personnes dénuées de toute conscience et d’humanité, semblant être contrôlées par une force extérieure. Certes, le terme a souvent été très mal employé et nul besoin de fouiller dans les archives pour trouver trace d’une véritable hystérie collective concernant le phénomène.
Un cerf zombie?
Le cerf de Virginie, mammifère très répandu en Saskatchewan, a fait l’objet de nombreux articles criant en la possession de l’animal. Tandis que les parafes «Cerfs Zombies» fleurissaient en tous sens, la cause des cervidés en prenait, elle, un sacré coup! Non, les cervidés n’ont pas contracté de zombite aigüe, mais souffrent d’une encéphalite spongiforme transmissible, maladie causée par l’accumulation de prions dans le cerveau. «Bienvenue à encéphaliteland» fait moins vendre et c’est bien ça le problème! L’heure est venue de faire taire ces diffamations.
Lire la chronique dans son intégralité sur le site du journal L’Eau vive
Arthur Béague, chroniqueur
Contenu à découvrir
Le sapin de Noël naturel : une option vraiment écologique?
Réchauffement climatique : la baie d’Hudson libre de glaces plus tard
Le consensus sur l’action climatique est plus grand que la population le croit
Une carte interactive pour limiter les risques d’inondation et d’érosion
Plus populaires
Épanouissement des communautés de langues officielles : un règlement préoccupant
Feuilleton de la Colline : une fin de session sans mesures robustes pour les francophones
Revues de fin d’année à la télévision : «On est francophones, mais on est aussi Canadiens»