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le Lundi 1 mai 2023 14:16 Publireportages

Voyage au bout du continent avec Unis TV

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Les coanimateurs de la série <i>Habitants du Nord</i>, Nadia Campbell et Vincent Poirier en canot lors de leur passage dans le parc Tombstone au Yukon.  — Photo : Courtoisie Unis TV
Les coanimateurs de la série Habitants du Nord, Nadia Campbell et Vincent Poirier en canot lors de leur passage dans le parc Tombstone au Yukon.
Photo : Courtoisie Unis TV
PUBLIREPORTAGE – Se rendre à l’océan Arctique par la route, c’est possible. Les animateurs Vincent Poirier et Nadia Campbell ont parcouru l’autoroute Dempster reliant Dawson City au Yukon et Tuktoyaktuk en bordure de l’océan Arctique aux Territoires du Nord-Ouest. Dans la nouvelle série documentaire Habitants du Nord sur Unis TV, ils sont partis à la rencontre des habitants le long de cette autoroute nordique.
Voyage au bout du continent avec Unis TV
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Nadia Campbell et Vincent Poirier exposent fièrement leurs certificats après avoir bu un verre d’alcool avec un orteil momifié à l’intérieur (sourtoe cocktail) à Dawson City.

Photo : Courtoisie Unis TV

Les animateurs franco-ontariens Vincent Poirier et Nadia Campbell sont tous deux de grands amateurs de plein air et d’aventures. Quand la maison de production franco-manitobaine Les Productions Rivard leur a soumis l’idée de parcourir l’autoroute Dempster pour aller plonger dans l’océan Arctique, ils n’ont pas pu refuser.

Leur périple a donné naissance à la série empreinte d’humanité et de grands espaces qui porte le nom évocateur d’Habitants du Nord.

Vincent Poirier, qui a aussi agi comme réalisateur de cette série, ne manque pas de mots pour décrire les moments forts qu’il a vécus pendant le tournage.

Il garde un souvenir impérissable d’avoir eu notamment à prendre un «hélicoptère en plein cœur du parc Tombstone qu’on compare à la Patagonie avec des pics et des montagnes Rocheuses en aiguille, prendre un petit avion de brousse pour atterrir à Aklavik où il n’y a pas de route pour se rendre. On se rend juste là en bateau ou en avion. C’est hors de ce monde».

Dans chaque épisode, le téléspectateur est plongé dans la réalité des divers lieux qui longent l’autoroute Dempster. «Même si on pense que le Grand Nord c’est une seule et même réalité, dans le fond, la série va nous emmener dans toutes sortes de petites réalités tout au long de la route Dempster», explique la coscénariste de la série Anika Lirette.

Qu’est-ce que la Dempster?

L’autoroute Dempster sillonne le nord du 65e parallèle sur 926 kilomètres. Le premier tronçon, ouvert en 1979, reliait Dawson City et Inuvik. Ce n’est que depuis 2017 que la route se rend jusqu’à Tuktoyaktuk.

Devant le monument à la mémoire de Joe Henry au point de départ de la Dempster à Dawson City.

Photo : Courtoisie Unis TV

De paysages et de modes de vie

Pendant les treize épisodes de la série, Vincent et Nadia, accompagnés des vidéastes Alex Normand et Marie-Josée Lalande (Alex & MJ on The Go), ont côtoyé plus que les grands espaces.

«On a rencontré tellement de gens inspirants chez les Premières Nations. Des gens qui se sont donné le mandat de réapprendre la culture et de l’enseigner à leurs semblables, que ce soit la langue ou les traditions ou les méthodes de chasse ou de traiter le gibier. Ces gens-là se donnent vraiment une mission de faire revivre la culture de leur nation. C’est très beau à voir», raconte Vincent Poirier.

Pour Anika Lirette, la sensibilisation aux coutumes des Premières Nations faisait partie des objectifs à atteindre.

«On rencontre beaucoup de communautés des Premières Nations. Je trouvais que c’était super important, surtout au premier épisode, qu’on établisse des normes. On éduque en même temps le spectateur sur le processus d’aller à la rencontre des communautés des Premières Nations aussi. Il y a aussi une grande partie d’apprentissage et d’éducation dans la série.»

Vincent Poirier raconte avec candeur qu’ils ont choisi de ne pas cacher les défis auxquels sont confrontés les peuples des Premières Nations, tout en mettant en valeur les aspects positifs de leurs réalités.

«On parle des défis, on parle des problèmes, mais avec des gens qui visent à faire le bien et qui veulent le bien de leur communauté, comme en apprenant aux ados d’où ils viennent, ce que leurs ancêtres faisaient, tout en gardant un pas dans la modernité.»

Photo : Courtoisie Unis TV

La route Dempster traverse les terres de la Première Nation Tr’ondëk hwëch’in. Ce sont les habitants de ce territoire qui ont contribué à déterminer son tracé. C’est notamment le cas du guide Joe Henry qui a passé sa vie à accompagner les voyageurs le long de la Dempster.

Dans une rencontre émouvante, sa petite fille, Jackie Olson, raconte que son grand-père prenait les devants des convois de traineaux pour veiller à ce que les voyageurs respectent le territoire, sa faune, sa flore et ceux qui y ont vécu. Aujourd’hui, un monument en hommage à Joe Henry et sa femme est installé à l’entrée de la route.

 

La série Habitants du Nord est diffusée sur Unis TV, le lundi à 20 h à compter du 1er mai.

Les épisodes seront aussi offerts sur TV5Unis.

Photo : Courtoisie Unis TV

Place à la musique franco-canadienne

La musique franco-canadienne vient apporter une touche unique à cette série. Chaque épisode met en vedette un artiste de la francophonie canadienne pour souligner un moment d’action ou d’émotion. Pour Vincent Poirier, cela permet de mettre en valeur la richesse de la chanson et de la musique francophone au Canada.

«Ça donne une vitrine à un artiste de chez nous et ça m’a vraiment poussé à aller trouver des chansons dans un style avec des paroles qui allaient bien avec le moment que je voulais faire vivre. On va dans tout. On va dans le folk, on va dans le rap, on va dans l’électro, on va dans la balade, on va dans le funk. J’étais surpris de voir à quel point j’étais capable de trouver la bonne musique, le bon mood, les bonnes paroles presque à chaque fois.»

Au troisième épisode, Vincent Poirier souligne l’arrimage parfait entre la scène où l’équipe se dirige au parc Tombstone et la chanson Effet placébo du slammeur franco-ontarien YAO.

L’eau à 1 degré Celsius

Vincent et Nadia tentent de trouver des pépites d’or comme le faisaient les chercheurs d’or à l’époque. 

Photo : Courtoisie Unis TV

Il faut en moyenne deux jours pour faire le trajet qui relie Dawson City à Tuktoyaktuk par la route. Mais l’équipe de la série Habitants du Nord a mis un mois pour atteindre le bout de la Dempster parce qu’elle a pris le temps de s’arrêter, d’explorer, de profiter du paysage et surtout d’aller à la rencontre des gens.

«Avant que j’aille au Yukon pour la première fois, dans ma tête, c’était inaccessible, raconte Vincent Poirier. Tu te rends à Whitehorse ou à Dawson City, tu loues une voiture et tu as accès à de la nature incroyable, et tu as accès à l’autoroute Dempster.»

Le duo a finalement atteint son objectif : plonger dans l’océan Arctique. «L’eau était à 1 degré Celsius quand on l’a fait. Ça c’est, 33 Fahrenheint en thermomètre de piscine», explique en rigolant Vincent Poirier qui est ressorti grandi de cette expérience de voyage. «J’ai vraiment envie de revivre ça, l’âme 100 % en paix et dégagé.»

Type: Publireportage

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