FRANCOPHONIE
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Plus d’accès à la justice en français réclamé en Colombie-Britannique
De passage en Colombie-Britannique pour expliquer aux citoyens le rôle et le fonctionnement de la Cour suprême, le juge en chef du plus haut tribunal du pays, Richard Wagner, a réitéré que la demande d’un meilleur accès aux services en français était «normale», tant pour les francophones que pour les anglophones.

Le juge en chef Richard Wagner était en tournée en Colombie-Britannique pour expliquer comment la Cour suprême sert les Canadiens.
Ce qu’il a dit : «Les anglophones devraient comprendre que c’est important de donner de plus en plus de services aux francophones», a assuré Richard Wagner en entrevue avec Radio-Canada.
Il a également rappelé que la Constitution prévoit la protection des droits des minorités au pays.
Ce qu’ils disent : Mercredi, des membres de l’Association des juristes d’expression française de la province ont profité de l’anniversaire des 25 ans de leur organisme pour dénoncer le manque d’accès à des procès en français.
Certains documents juridiques ne sont toujours pas traduits. Toutefois, des affaires ont fait bouger les lignes, comme les suites du procès de M. Tayo Tompouba, qui ont mené à l’obligation d’informer les parties qu’elles peuvent avoir accès à un procès en français.
En aout 2024, le Conseil scolaire francophone (CSF) de Colombie-Britannique s’est adressé à la Cour suprême de la province, car il leur est encore difficile de construire les écoles pour les francophones, même à la suite de la victoire obtenue en Cour suprême. La CSF rencontre des obstacles pour obtenir des terrains pour en construire.
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Guerre commerciale avec les États-Unis : les tarifs finalement suspendus
La taxe américaine de 25 % qui devait s’appliquer sur les produits canadiens mardi a finalement été suspendue pour au moins 30 jours. Cette suspension de tarifs s’est aussi appliquée au Mexique, également visé par Donald Trump.

Le premier ministre Justin Trudeau a arraché une suspension des taxes que le président américain prévoit de faire appliquer sur les biens et l’énergie canadienne.
L’enjeu : Pour rassurer les États-Unis et éviter toute taxe sur les produits canadiens, le gouvernement Trudeau a annoncé de nouvelles mesures visant à renforcer la sécurité à la frontière : la nomination d’un tsar du fentanyl, l’ajout des cartels à la liste des entités terroristes et une surveillance accrue.
Une force de frappe conjointe sera créée pour lutter contre le crime organisé, le trafic de fentanyl et le blanchiment d’argent. Ottawa a d’ailleurs admis cette semaine que la production de cette drogue dépassait la demande locale, selon un document obtenu par Radio-Canada.
Le gouvernement a aussi signé une directive pour les services de renseignement sur ces enjeux, soutenue par un investissement de 200 millions de dollars.
En outre, un Sommet économique Canada–États-Unis se tiendra ce vendredi.
Côté opposition, le chef conservateur, Pierre Poilievre, a dévoilé un plan et a répété que le Parlement devait être rappelé.
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Le gouvernement Trudeau achète de nouveau de la publicité à Meta
L’information a été confirmée à CTV mercredi par le Bureau du Conseil Privé (BCP), l’équipe chargée de conseiller le premier ministre.
Le gouvernement avait cessé d’acheter des espaces publicitaires à la société mère d’Instagram et Facebook après que celle-ci eut bloqué les nouvelles canadiennes sur ses plateformes, en réaction à l’application de la Loi sur les nouvelles en ligne, qui lui demandait une contribution financière pour le partage de nouvelles.
L’enjeu : Le gouvernement Trudeau s’est remis à acheter de la publicité à Meta pour diffuser sa campagne publicitaire sur la suspension de la taxe sur les produits et services (TPS), mise en place par les libéraux le 14 décembre pour alléger les dépenses des Canadiens et des Canadiennes.
La campagne a été lancée le 23 janvier dernier et aurait couté 100 000 $, selon le BCP.
Cette suspension de taxe concerne une liste de produits comme des couches et jouets pour enfants ou autres produits alimentaires. La taxe devrait s’appliquer de nouveau après le 15 février.
ÉCONOMIE
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La hausse du gain en capital reportée à 2026

Le ministre des Finances, Dominic LeBlanc, a annoncé le report du taux des gains en capitaux au 1er janvier 2026.
Le ministre des Finances, Dominic LeBlanc, a annoncé cette semaine qu’il reportait l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital de 50 % à 66,67 % au 1er janvier 2026. La mesure était initialement prévue pour juin 2024.
Cette dernière vise les gains dépassant 250 000 $ pour les particuliers et tous les gains pour les entreprises et fiducies.
L’enjeu : Annoncée dans le budget d’avril 2024 par l’ancienne ministre des Finances, Chrystia Freeland, cette mesure n’a pas été adoptée par le Parlement cet automne en raison d’un blocage des conservateurs.
Depuis, Mme Freeland a démissionné et brigue la succession de Justin Trudeau à la tête du Parti libéral. Elle promet d’abandonner cette mesure si elle est élue, en raison de l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.
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