le Dimanche 20 avril 2025
le Vendredi 26 janvier 2024 6:30 Politique

Feuilleton de la Colline – Semaine du 22 janvier 2024

Pourquoi faire confiance à Francopresse.
La Loi sur les mesures d’urgence avait été invoquée pour tenter de suspendre les manifestations du convoi des camionneurs en février 2022. — Photo : Inès Lombardo – Francopresse
La Loi sur les mesures d’urgence avait été invoquée pour tenter de suspendre les manifestations du convoi des camionneurs en février 2022.
Photo : Inès Lombardo – Francopresse
FRANCOPRESSE – Cette semaine sur la Colline, des organismes préoccupés par le financement à long terme des services de garde en français, annonce d’un plafond visant les étudiants étrangers et la Loi sur les mesures d’urgence jugée «illégale».
Feuilleton de la Colline – Semaine du 22 janvier 2024
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Plus sur la francophonie

  • Garderies : le silence d’Ottawa inquiète

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) et la Commission nationale des parents francophones (CNPF) ont lancé mercredi une campagne d’action auprès des députés fédéraux pour voter en faveur d’un amendement au projet de loi C-35 garantissant le financement à long terme des services de garde en français.

L’amendement a été adopté par le Sénat en décembre dernier après avoir été rejeté par le comité sénatorial, Affaires sociales, sciences et technologie, responsable de la révision du projet de loi.

La FCFA et la CNPF implorent le gouvernement d’approuver la Loi sur les services de garde telle qu’amendée.

Photo : Chantallya Louis – Francopresse

Aujourd’hui, le «manque de clarté sur les intentions du gouvernement» préoccupe grandement la FCFA et la CNPF.

«Le silence du gouvernement nous inquiète beaucoup. Si le projet de loi C-35 devait être adopté sans l’amendement du Sénat, ce serait pire qu’une occasion ratée», a lancé la présidente de la FCFA, Liane Roy, lors d’une conférence de presse.

Bien que les discussions avec les députés des différents partis semblaient favorables à la motion, Liane Roy a soutenu qu’il est «difficile de savoir où les gens se situent par rapport à l’amendement».

  • Immigration : un plafond pour les permis d’études

Ottawa met en place un plafond temporaire de deux ans pour nombre de permis d’études au Canada.

Marc Miller établit un plafond de deux ans sur le nombre de permis d’études émis par Ottawa.

Photo : Marianne Dépelteau – Francopresse

Environ 360 000 étudiants étrangers seront admis en 2024, une baisse de 35 % par rapport à l’année 2023.

Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a confirmé que les provinces et des territoires devront déterminer comment les permis d’études seront distribués parmi leurs établissements postsecondaires. Une affirmation qui inquiète l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).

Selon Martin Normand, directeur de la recherche stratégique et des relations internationales à l’ACUFC, cette stratégie pourrait causer préjudice aux établissements francophones hors Québec qui dépendront des décisions arbitraires des provinces.

«Pour nous, le gouvernement fédéral doit garder une responsabilité qui est celle d’appuyer l’épanouissement des communautés francophones.»

Loi sur les mesures d’urgence, ingérence étrangère et caucus libéral

  • Un recours jugé «déraisonnable»

La Cour fédérale a déterminé que le recours à la Loi sur les mesures d’urgence par Ottawa lors du convoi de la liberté en février 2022 a été «déraisonnable et illégal».

Le juge Richard Mosley a toutefois reconnu que l’occupation et le barrage dans le centre-ville d’Ottawa étaient une situation préoccupante et nécessitait une action gouvernementale et policière.

De plus, le tribunal soutient que les mesures imposées par Ottawa violaient l’article 8 de la Charte canadienne des droits et libertés contre les fouilles, les perquisitions ou les saisies abusives.

Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il porterait la décision en appel.

  • Commission sur l’ingérence étrangère

La Commission d’enquête publique sur l’ingérence étrangère débutera à Ottawa le 29 janvier.

«Les audiences [de la première semaine] d’une durée de cinq jours, permettront de déterminer les défis, les limites et les effets préjudiciables potentiels sur la sécurité nationale associés à la divulgation au public d’informations et de renseignements classifiés», indique le communiqué.

Au cours de la première semaine, le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc et le directeur du Service canadien du renseignement de sécurité, David Vigneault figurent sur la liste des témoins.

  • Le député libéral David Lametti démissionne

L’ancien ministre de la Justice, David Lametti, quitte le caucus libéral. 

Photo : Inès Lombardo – Francopresse

L’ancien ministre de la Justice David Lametti, qui avait perdu son portefeuille lors du remaniement en aout dernier, quitte son rôle de député.

Député dans la circonscription de LaSalle-Émard-Verdun à Montréal, au Québec, depuis près de 9 ans, David Lametti a informé ses collègues qu’il ne reviendrait plus au caucus dès le 1er février.

David Lametti a été surpris d’être exclu du Conseil des ministres l’été dernier, déclare-t-il dans une lettre qu’il a fait parvenir à certains médias.

Pendant son mandat comme ministre de la Justice, il a fait adopter 13 projets de loi, dont la Loi sur la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones et la réforme du régime d’aide médicale à mourir.

Maintien du taux directeur et nouvelle sénatrice pour l’Île-du-Prince-Édouard

  • Banque du Canada garde son taux directeur à 5 %

La Banque du Canada a annoncé, mercredi, qu’elle maintenait son taux cible de financement à 5 %.

Bien que les conditions du marché du travail se soient assouplies avec le nombre de postes vacants et une création d’emploi plus lente que la croissance démographique, «l’augmentation des salaires demeure autour de 4 à 5 %», peut-on lire dans le communiqué.

Selon la Banque, la croissance économique devrait reprendre progressivement vers le milieu de l’année 2024.

  • Mary Robinson devient sénatrice indépendante

La gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a nommé Mary Robinson au Sénat pour combler le poste vacant pour l’Île-du-Prince-Édouard.

Mary Robinson devient sénatrice indépendante pour l’Île-du-Prince-Édouard.

Photo : Courtoisie Canadian Centre for Food Integrity

Reconnue principalement dans le secteur agricole, Mary Robinson est vice-présidente de l’Organisation mondiale des agriculteurs et directrice associée du Robinson Group of Companies.

Elle a aussi été la première femme à avoir occupé le poste de présidente au sein de la Fédération canadienne de l’agriculture.

«L’expérience que possède Mme Robinson dans les secteurs de l’agriculture et des affaires apportera une perspective importante au Sénat, où elle sera une voix forte pour le Canada atlantique», a affirmé le premier ministre Justin Trudeau par voie de communiqué.

Type: Actualités

Actualités: Contenu fondé sur des faits, soit observés et vérifiés de première main par le ou la journaliste, soit rapportés et vérifiés par des sources bien informées.

Ottawa

Chantallya Louis

Correspondante parlementaire

Adresse électronique: