le Dimanche 20 avril 2025
le Vendredi 3 novembre 2023 6:30 Politique

Feuilleton de la Colline – Semaine du 30 octobre 2023

Pourquoi faire confiance à Francopresse.
Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a établi les cibles en immigration francophone respectivement à 6%, 7% et 8% pour 2024, 2025 et 2026.  — Photo : Capture d’écran CPAC
Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a établi les cibles en immigration francophone respectivement à 6%, 7% et 8% pour 2024, 2025 et 2026.
Photo : Capture d’écran CPAC
FRANCOPRESSE – Cette semaine sur la Colline, les nouvelles cibles en immigration francophone déçoivent, nominations de sénateurs dont un Acadien en Atlantique, la GRC reconnait ses problèmes de bilinguisme et des divisions entourent la suspension de la taxe carbone sur le mazout de chauffage.
Feuilleton de la Colline – Semaine du 30 octobre 2023
00:00 00:00

Plus sur la francophonie

  • Les francophones déçus des nouvelles cibles en immigration

La Fédération des communautés et francophones et acadienne (FCFA) et ses membres n’ont pas tardé à faire part de leur déception à la suite de l’annonce du ministre de l’Immigration, Marc Miller, sur les nouvelles cibles en immigration francophones.

Mercredi après-midi, Marc Miller a établi une cible progressive allant de 6 %, en 2024, à 8 % en 2026.

À lire aussi : Immigration francophone : «On ne faisait pas bien notre travail»

Liane Roy est déçue de la nouvelle cible progressive en immigration francophone proposée par le gouvernement fédéral mercredi.

Photo : Courtoisie

La présidente de la FCFA, Liane Roy, soutient que la cible du gouvernement fédéral n’est pas suffisante pour renverser le déclin démographique des communautés francophones à l’extérieur du Québec.

La semaine dernière, la FCFA ainsi que plusieurs organismes francophones ont demandé au gouvernement d’établir la cible à 12 %.

Liane Roy assure toutefois être prête à travailler avec le ministère de l’Immigration pour mettre en place un programme spécifique pour l’immigration francophone, «fait par et pour les francophones».

Le bureau du ministre a affirmé que Marc Miller avait entrepris de discussions avec la FCFA et continuera de collaborer.

À lire aussi : Cible en immigration francophone : la FCFA n’a pas dit son dernier mot

  • Un Acadien de la Nouvelle-Écosse nommé au Sénat

Réjean Aucoin devient le premier sénateur acadien de la Nouvelle-Écosse depuis 10 ans.

Photo : rejeanaucoin.ca

L’avocat Réjean Aucoin, de Chéticamp, sur l’ile du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse, a été nommé au Sénat mardi. Il devient le premier sénateur acadien à représenter la province depuis la démission de Gérald Comeau, en 2013.

Avocat spécialiste en droit criminel, Réjean Aucoin est reconnu dans la communauté acadienne de la Nouvelle-Écosse. Défenseur des droits linguistiques francophones, il a fondé l’Association des juristes d’expression française de la Nouvelle-Écosse (AJEFNE) dont il est le président sortant.

Réjean Aucoin est le seul francophone sur les cinq sénateurs nommés par le premier ministre Justin Trudeau mardi.

À lire aussi : Après 10 ans d’attente, un Acadien de la Nouvelle-Écosse au Sénat

  • La GRC reconnait ses défis en bilinguisme

Selon le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Michael Duheme, «87,5 % des employés occupant des postes bilingues satisfont aux exigences de leur poste». Au sein de l’État-major, cette proportion descend à 59 %.

Devant le Comité permanent des langues officielles le 30 octobre, le commissaire Michael Duheme a reconnu les difficultés de son organisation à se conformer à la Loi sur les langues officielles.

Il a précisé que la nouvelle stratégie sur les langues officielles de la GRC, qui doit entrer en vigueur cet automne, vise à identifier les lacunes et les obstacles en matière de conformité.

Michael Duheme a été convoqué devant le Comité permanent des langues officielles après que Radio-Canada a dévoilé que la police fédérale n’offrait pas de cours de français à ses hauts gradés unilingues.

La taxe carbone divise, les immigrants quittent le pays et le Canada demande le respect du droit international au Proche-Orient

Des députés libéraux ont démontré leur mécontentement face à la décision de Justin Trudeau de suspendre la taxe carbone sur la livraison du mazout. 

Photo : Marianne Dépelteau – Francopresse
  • La suspension de la taxe carbone sur le mazout ne fait pas l’unanimité

Après qu’Ottawa a suspendu temporairement la taxe carbone sur la livraison de mazout à travers le pays, la tension est montée d’un cran au sein du Parlement.

Le chef de l’opposition officielle, Pierre Poilievre, a accusé le premier ministre d’avantager les provinces de l’Est, puisque cette suspension bénéficierait seulement aux provinces qui utilisent majoritairement ce type de combustible pour le chauffage.

Justin Trudeau a non seulement fait face à de vives critiques de la part des premiers ministres provinciaux, mais aussi au sein de son parti, alors que des députés libéraux ont manifesté leur mécontentement face à sa décision.

  • Un rapport démontre que les immigrants quittent plus tôt le Canada

Selon le plus récent rapport de l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC), intitulé Des occasions manquées, le nombre d’immigrants au Canada qui décident de quitter le pays a connu une hausse considérable en 2017 et en 2019.

Le phénomène, que le document qualifie de «reprise de migration», se produit entre la 4e et la 7e année suivant l’arrivée au Canada.

Le rapport a été publié la veille de l’annonce du maintien de la cible de 500 000 immigrants par année au Canada.

En conférence de presse mardi, le président-directeur général de l’ICC, Daniel Bernhard, a soutenu qu’il était nécessaire que le gouvernement s’attarde sur les raisons «derrière des migrations subséquentes».

Dans son rapport, ICC présente aussi des recommandations qui portent sur l’accueil, l’intégration et la rétention des immigrants.

  • Le conflit au Proche-Orient

Près de quatre semaines après le début du conflit au Proche-Orient, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a appelé Israël à respecter le droit international.

Mélanie Joly demande à Israël de respecter le droit international. 

Photo : Marianne Dépelteau – Francopresse

Lors d’une rencontre du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), mercredi, Mélanie Joly a jugé la situation de «tragédie humaine», sans pour autant condamner le gouvernement israélien.

Pour sa part, le premier ministre Justin Trudeau a réitéré son appui «envers le droit d’Israël de se défendre conformément au droit international, y compris le droit humanitaire», peut-on lire dans un communiqué.

Lundi, des groupes de différentes confessions ont aussi présenté une conférence conjointe au Parlement pour réclamer un cessez-le-feu immédiat, la création d’un couloir pour l’aide humanitaire et la protection des civils dans les zones de conflit.

Au même moment, des groupes militants se sont rassemblés dans plusieurs bureaux des députés fédéraux à travers le Canada, tels que le bureau de la députée Mona Fortier à Ottawa et la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, à Montréal, pour demander à tous les députés du pays «de mettre fin à la complicité du Canada avec l’apartheid israélien».

En date du 30 octobre, plus de 5 744 Canadiens étaient inscrits à la Liste des Canadiens à l’étranger en Israël, 451 Canadiens inscrits en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et 17 934 au Liban.

Type: Actualités

Actualités: Contenu fondé sur des faits, soit observés et vérifiés de première main par le ou la journaliste, soit rapportés et vérifiés par des sources bien informées.

Ottawa

Chantallya Louis

Correspondante parlementaire

Adresse électronique: