
Selon le Commissariat aux langues officielles, le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, François-Philippe Champagne, aurait dû communiquer davantage en français dans ses discours prononcés au Canada.
Plus sur la francophonie
- Le ministre Champagne dans le viseur du Commissariat aux langues officielles
Dans un rapport préliminaire obtenu par le quotidien Le Droit en début de semaine, le commissaire pointe du doigt le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, François-Philippe Champagne, pour avoir prononcé neuf discours hors Québec, avec seulement quelques mots en français.
Mais c’est surtout son ministère qui est visé, puisque ce dernier est assujetti à la Loi sur les langues officielles, contrairement à la personne du ministre lui-même. Selon le commissaire Raymond Théberge, le ministère a en effet le devoir de fournir au ministre des discours dans les deux langues officielles, rapporte l’article du Droit.
Le ministère s’est engagé à ce qu’«au moins 30 % du contenu de tous les discours» soient fournis au cabinet du ministre.
Des logements pour les réfugiés, une grève et des pesticides
- De l’aide d’Ottawa pour loger les demandeurs d’asile

Le ministre de l’Immigration Sean Fraser a annoncer une aide de 97 millions de dollars pour que la Ville de Toronto loge provisoirement les demandeurs d’asile et les réfugiés.
Le ministre de l’Immigration Sean Fraser a annoncé l’injection de 212 millions de dollars dans le Programme d’aide au logement provisoire (PALP), qui sera prolongé jusqu’au 31 mars 2024.
97 millions doivent aller à la Ville de Toronto, où des dizaines de demandeurs d’asile dorment dehors. La métropole demandait toutefois 157 millions.
La mairesse Olivia Chow qualifie l’investissement fédéral d’insuffisant, mais estime que c’est un «pas dans la bonne direction».
Selon les informations d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), 700 millions de dollars avaient déjà été versés dans le cadre du programme, dont plus de 215 millions pour la Ville Reine.
- Grève des ports en Colombie-Britannique : une entente de principe conclue
Le Syndicat qui représente les débardeurs en grève affirmait jeudi soir avoir conclu une nouvelle entente de principe avec l’Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique (BCMEA), dans le cadre d’une grève qui touche les ports de la province.
L’entente fait désormais l’objet de discussions pour savoir si elle sera soumise au vote des membres, ce qui n’a pas été le cas de la première entente rejetée mardi par le syndicat.
Plus tôt jeudi, le syndicat avait annulé un préavis de grève de 72 heures soumis mercredi, ce qui laissait penser que la grève ne serait pas reconduite samedi matin.
Mercredi, le premier ministre Justin Trudeau a convoqué le Groupe d’intervention en cas d’incident, en pressant pour que les affaires portuaires reprennent, car des «milliards de dollars de marchandises» ont déjà été perdus, rapporte le bureau du premier ministre.
- Ottawa et les pesticides : un scientifique démissionne
Nommé l’an dernier conseiller pour Santé Canada en matière de pesticides, le chercheur en santé environnementale des enfants, Bruce Lanphear a annoncé sa démission le 27 juin dernier, évoquant un manque de transparence du gouvernement fédéral à l’égard de la sécurité de pesticides.
Selon un reportage de Radio-Canada, ses demandes pour examiner les données de deux pesticides controversés utilisés au pays, l’herbicide glyphosate et l’insecticide chlorpyrifos, ont été refusées.
Dans sa lettre de démission, il partage ses inquiétudes quant à l’influence de l’industrie agrochimique et aux failles du système d’autorisation des pesticides.
- Le transfert de Paul Bernardo «judicieux»
C’est la décision tirée jeudi par Anne Kelly, commissaire de Service correctionnel Canada (SCC), et le comité d’examen mis sur pied pour juger si le transfert du tueur en série était conforme à la Loi.
La reclassification de Bernardo au niveau de sécurité moyenne et son transfert étaient «judicieuses et conformes à toutes les lois et les politiques applicables», précise-t-elle dans un communiqué.
Hormis la décision, deux recommandations ont émané du comité : la communication de l’examen aux victimes avant les médias et le public – ce que la commissaire a fait – et la mise en place d’un autre comité pour renforcer la communication avec les victimes.
Dans cette optique, le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino a émis dans la foulée de l’examen de Kelly une directive ministérielle à l’intention du Service correctionnel du Canada, pour renforcer la communication du SCC aux victimes et au gouvernement.

David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, veut faire adopter le projet de loi C-48 qui modifie le Code criminel dès cet automne.
- La GRC réclame une réparation du système de mise en liberté sous caution
En réponse au dépôt du projet de loi C-48, qui modifierait le Code criminel, la Fédération de la police nationale (FNP) demande un meilleur échange des données du système de justice pénale entre Ottawa et les provinces. L’idée est de rendre le système de mise en liberté sous caution plus sécuritaire.
Le projet de loi, qui a passé l’étape de la première lecture à la Chambre des communes, est fortement appuyé par le ministre de la Justice et procureur général du Canada, David Lametti, qui espère le faire adopter cet automne.
- Fin des demandes de visas d’urgence temporaires pour les Ukrainiens
Cette mesure a pris fin le 15 juillet. Le gouvernement n’a pas encore annoncé si un accueil à long terme sera offert aux Ukrainiens qui ont fui la guerre.
Le visa a vu le jour l’année dernière et a été prolongé par le ministre de l’Immigration Sean Fraser en mars dernier. Il a permis à un nombre illimité d’Ukrainiens de travailler et d’étudier au Canada pendant trois ans, évitant ainsi le statut de réfugié pour directement accéder à celui de résident temporaire.
- Convoi des camionneurs : un sénateur a commis des fautes éthiques

Le sénateur conservateur Michael MacDonald a justifié ses actions lors des convois des camionneurs en assurant qu’il avait bu.
Le sénateur conservateur de la Nouvelle-Écosse Michael MacDonald aurait enfreint le code de conduite des sénateurs à six reprises, selon le conseiller sénatorial en éthique, Pierre Legault, dans un rapport publié mardi.
Lors du convoi des camionneurs en janvier 2022, MacDonald a été filmé en train de critiquer vivement et de se moquer des résidents d’Ottawa qui se plaignaient des manifestations. Il avait notamment indiqué qu’ils étaient surpayés et sous-employés.
Neuf sénateurs avaient déposé plainte à l’encontre de leur collègue. Ce dernier s’est excusé et s’est justifié en disant qu’il avait bu au moment de la vidéo.