Le gouvernement fédéral a déjà confirmé qu’il passera à un régime d’assurance-emploi simplifié à compter du 27 septembre 2020 pour éventuellement remplacer la Prestation canadienne d’urgence, créée à la fin mars pour soutenir des millions de personnes au Canada ayant perdu leur emploi en raison de la pandémie de la COVID-19.
Pour résumer, le taux de chômage minimum a été fixé à 13,1 % dans l’ensemble du pays. Puisque les prestations sont normalement calculées selon le taux de chômage des différentes régions, en uniformisant le taux, cela signifie qu’une personne travaillera moins d’heures pour être admissible à des prestations.
Si le taux d’une région économique du pays est plus élevé que 13,1 %, le gouvernement fédéral tiendra compte de ce chiffre dans ses calculs. Par exemple, le taux dans la zone de Restigouche-Albert, qui couvre une bonne partie des régions rurales du nord du Nouveau-Brunswick, s’élève à 13,7 %.
Par ailleurs, un minimum de seulement 120 heures de travail est nécessaire pour recevoir des prestations régulières pendant au moins 26 semaines. Le taux de prestation minimum s’élève à 400 $ par semaine.
Pour le moment, on prévoit de laisser ces mesures en place pendant une année.
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Elles sont bien accueillies par le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), un organisme basé à Montréal, mais qui réunit plusieurs organismes sous son aile, dont Aide et soutien aux travailleuses et travailleurs des secteurs saisonniers du Nouveau-Brunswick.
«C’est ce qu’on appelle des mesures de crise. On ne peut faire mieux, je pense. Par ailleurs, ils ont réfléchi à ces mesures comme s’ils réfléchissaient à un programme de revenu minimum garanti. Dans tous les cas, les prestations ne seront jamais inférieures à 400 $ par semaine», dit Pierre Céré, porte-parole du CNC.
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