De passage au Droit pour une entrevue éditoriale, les organisations rappellent que leur but commun est de remettre à l’avant-plan leurs propositions pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles, question de faire en sorte que le sujet ne sombre pas dans l’oubli durant la campagne électorale et que le public ait une base assez solide pour poser les questions qui s’imposent aux candidats dans la course.
« Tout le monde est prêt à s’engager, mais on ne veut pas que ça demeure juste un grand titre dans les airs. Ce qu’on veut voir des partis, c’est qu’ils se mouillent et qu’ils disent jusqu’où ils vont aller. Il y a 30 ans, il y avait de bien belles intentions, quand on a voulu travailler sur la loi, mais finalement, ç’a été de bien modestes modifications, et ce n’est pas du tout ce qu’on veut. Ça va obliger les candidats à savoir de quoi ils parlent, même si on ne leur demande pas de connaitre la Loi dans les moindres détails », affirme le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), Carol Jolin.
Les trois organismes affirment que les partis politiques connaissent bien leurs attentes et que tous ont inclus la question de la refonte de la législation datant de 1969 dans leur plateforme.
Prétextant que les francophones et les anglophones ont certains objectifs en commun et qu’ils ne sont pas forcés de travailler uniquement en silo, les signataires de l’entente considèrent que les critiques dont ils ont fait l’objet en juillet étaient exagérées. L’union peut faire la force pour la protection de droits communs et d’institutions, disent-ils.
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Ce qu’on veut voir des partis, c’est qu’ils se mouillent et qu’ils disent jusqu’où ils vont aller.
