le Samedi 19 avril 2025
le Mercredi 5 mai 2021 12:39 Francophonie

Des anciens de la Laurentienne créent l’Université libre du Nouvel-Ontario

Pourquoi faire confiance à Francopresse.
Des professeurs licenciés de l’Université Laurentienne (photo) ont annoncé mardi la création de l’Université libre du Nouvel-Ontario (ULNO). — Courtoisie
Des professeurs licenciés de l’Université Laurentienne (photo) ont annoncé mardi la création de l’Université libre du Nouvel-Ontario (ULNO).
Courtoisie
LE DROIT (Ottawa) – Des professeurs récemment licenciés de l’Université Laurentienne ont décidé de mettre sur pied l’Université libre du Nouvel-Ontario (ULNO), «une fausse université» visant à démontrer l’importance d’une institution postsecondaire gérée «par, pour et avec» les Franco-Ontariens.
Des anciens de la Laurentienne créent l’Université libre du Nouvel-Ontario
00:00 00:00

Le 12 avril, que l’on connait maintenant sous le nom du «lundi noir», l’Université Laurentienne annonçait le licenciement d’une centaine de professeurs et l’abolissement de 69 programmes, dont 28 en français.

Le projet de l’ULNO, mis sur pied par le professeur Serge Miville, qui agira en tant que «vice-recteur à la résistance de l’ULNO» est décrit comme un mouvement de protestation, mais aussi un moyen de démontrer la légitimité et la nécessité d’une université de langue française dans le nord-est de l’Ontario.

Capture d'écran Francopresse
Courtoisie

L’ULNO se veut un collectif d’intellectuels, de professeurs, d’artistes, d’étudiants et de militants.

«Étant donné que plusieurs professeurs francophones de la Laurentienne ont perdu leur lien avec une institution qui les rémunère, ces professeurs gardent leur ferveur enseignante, leur vitalité de chercheurs. Ils sont animés par cette vocation, ils veulent perpétuer leur mission en continuant de produire des connaissances et en les transmettant», a attesté celui qui œuvrera en tant que recteur de l’ULNO, Simon Laflamme.

Consultez le site du journal Le Droit

À lire aussi dans le journal Le Voyageur : En attendant la vraie université francophone, en voici une fausse