«Même si les nouvelles au sujet de la restructuration académique et administrative demeurent fluides, il semblerait que les scénarios abracadabrantesques (pour le Campus Saint-Jean) de restructuration académique précédemment contemplés aient reculés, sinon dans l’oubli, du moins dans un arrière-plan où ils semblent s’estomper», a indiqué Pierre-Yves Mocquais, le doyen de la faculté Saint-Jean, dans un courriel interne que Le Franco a pu obtenir.
Ces mots adressés au personnel du Campus sont rassurants. Cependant, il informe qu’en termes de restructuration administrative, «l’université semble se diriger vers une centralisation des services de tous ordres, finances, ressources humaines, transactions, etc. afin de parvenir à d’importantes économies d’échelle».

Il alerte sur «le niveau d’ignorance et d’incompréhension du fonctionnement administratif du Campus Saint-Jean» qu’il a constatées lors de réunions avec Service Excellence Transformation, le comité chargé de la restructuration administrative.
Il semble que les membres de ce groupe n’ont aucune idée que les services administratifs du CSJ sont entièrement en français et ils ne se rendaient donc pas compte de ce que cela représenterait dans une vision de centralisation des services administratifs et que centraliser les services administratifs du CSJ en laissant de côté la question linguistique était tout simplement une option inacceptable.
L’Université de l’Alberta est toujours en train d’étudier les hypothèses pour répondre aux exigences financières du gouvernement albertain. Le plan final, intitulé U of A for Tomorrow, devrait être annoncé d’ici la fin de l’année. Les mesures prises seraient mises en place dès septembre 2021.
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