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le Mercredi 2 octobre 2019 13:23 Francophonie

Entretien avec Yves Frenette : Sur les traces des francophones d’Amérique

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Le professeur Yves Frenette debout devant la Cathédrale de Saint-Boniface. — Photo : avec l’autorisation du Bureau de la recherche de l’Université de Saint-Boniface
Le professeur Yves Frenette debout devant la Cathédrale de Saint-Boniface.
Photo : avec l’autorisation du Bureau de la recherche de l’Université de Saint-Boniface
C’est un vaste projet. Le professeur Yves Frenette de l’Université de Saint-Boniface à Winnipeg dirigera durant les sept prochaines années un projet de recherche d’envergure sur les mouvements migratoires des francophones de 1640 à 1940. Entretien avec un passionné d’histoire et de mobilité.
Entretien avec Yves Frenette : Sur les traces des francophones d’Amérique
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Qu’est-ce que les francophones, particulièrement de l’Ouest canadien, peuvent espérer des recherches du projet Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord?

Plusieurs choses. Dans un premier temps, une cartographie fine des francophones de diverses origines dans l’Ouest. Dans un deuxième temps, pour le Manitoba et la Colombie-Britannique, des recherches poussées sur les migrations, les circulations culturelles et les récits de migration. Même si nos recherches s’arrêtent en 1940, une perspective sur la diversité et le vivre-ensemble contemporains au sein de la francophonie de l’Ouest. Presque dès leur naissance, les communautés francophones de l’Ouest étaient diversifiées : Français, Canadiens français du Québec et des États-Unis, Belges, Suisses, Syriens.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus les migrants originaires du Moyen-Orient?

Les migrants syriens qui sont venus en Amérique du Nord entre 1890 et 1940 provenaient des pays actuels de la Syrie et du Liban. Ils étaient chrétiens, ce qui a facilité leur intégration dans les sociétés francophones, bien qu’un certain nombre se soient cependant intégrés au monde anglophone.

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Au 19e siècle, les Acadiens et les Canadiens français qui partirent pour l’Ouest canadien ou américain partaient davantage avec l’idée de ne plus revenir.

— Yves Frenette, historien