le Samedi 19 avril 2025
le Samedi 14 mai 2022 13:00 Éducation

À l’UOF, une double cérémonie pour le chancelier, le recteur et les premiers diplômés

Pourquoi faire confiance à Francopresse.
Des profs et des invités d’honneur de l’UOF avec la présidente Dyane Adam, le recteur et vice-chancelier Pierre Ouellette et le chancelier Paul Rouleau.  — François Bergeron — L’Express
Des profs et des invités d’honneur de l’UOF avec la présidente Dyane Adam, le recteur et vice-chancelier Pierre Ouellette et le chancelier Paul Rouleau.
François Bergeron — L’Express
L’EXPRESS (Toronto) — L’Université de l’Ontario français (UOF) a profité de la remise de ses premiers certificats, à 18 finissants de 2e cycle en pédagogie de l’enseignement supérieur, pour officiellement investir le chancelier Paul Rouleau et le vice-chancelier et recteur Pierre Ouellette dans leurs fonctions.
À l’UOF, une double cérémonie pour le chancelier, le recteur et les premiers diplômés
00:00 00:00

La double cérémonie s’est déroulée le 11 mai en duplex depuis le campus de l’UOF, à Toronto, et au pavillon Excentricité du collège La Cité, à Ottawa.

Les deux auditoires de quelques centaines de personnes assistaient en direct aux évènements qui alternaient entre les deux campus : d’abord l’installation du chancelier et du vice-chancelier, puis les remises des certificats.

Paul Rouleau et Pierre Ouellette ont revêtu pour la première fois leur toge protocolaire noire, verte et mauve.

François Bergeron — L’Express

Il manquait uniquement la masse cérémoniale, le sceptre qui symbolise le pouvoir des dirigeants de l’Université.

Un concours entre artistes sera bientôt lancé pour doter l’UOF de sa masse, qui reflètera la vision et la mission de la nouvelle université franco-ontarienne, ses valeurs d’inclusivité et sa volonté de réconciliation avec les Premières Nations, a précisé Pierre Ouellette.

Dans son discours, le recteur a mentionné qu’il a eu le bref honneur d’avoir été recteur des deux seules universités «par et pour» les Franco-Ontariens, celle de Hearst et l’UOF. Une troisième université francophone verra bientôt le jour : l’Université de Sudbury, dont le recteur est Serge Miville, présent à la cérémonie de Toronto.

L’UOF déjà active dans le milieu

Pierre Ouellette a rappelé que la jeune université, inaugurée l’automne dernier, a déjà donné 38 cours à une centaine d’étudiants.

L’établissement a accueilli plusieurs évènements importants, du Salon du livre de Toronto à un colloque sur les neurosciences, en passant par une visite du scientifique en chef du Québec. L’UOF a également permis de jeter les bases d’un chapitre torontois de l’Acfas. Et à ses quatre programmes actuels s’ajoutera bientôt un pôle de formation d’enseignants.

Le chancelier Paul Rouleau, qui se trouve à être le premier «ambassadeur» de l’UOF, a dit que ce titre est «le plus beau fleuron» de sa carrière, lui qui a été avocat et juge.

«Je suis convaincu que l’UOF sera bientôt le premier choix d’université pour les jeunes de nos écoles de langue française, ainsi que ceux des programmes d’immersion», a-t-il assuré.

Hommage à la présidente et aux premiers diplômés de l’UOF

Tous ont rendu hommage à Dyane Adam, la présidente du conseil de gouvernance de l’UOF, qui a travaillé pendant cinq ans à sa conception et sa mise en œuvre.

«L’UOF l’audacieuse, l’innovante, continue de s’épanouir et de prendre sa place distincte dans le paysage universitaire ontarien et canadien», a-t-elle déclaré.

Dyane Adam avec des invités d’honneur. Au centre, le recteur et vice-chancelier Pierre Ouellette et le chancelier Paul Rouleau. À droite : le secrétaire général de l’UOF, Emanuel Da Silva.

François Bergeron — L’Express

Tous ont également félicité la première cohorte de diplômés, composée de membres du personnel de La Cité qui ont perfectionné leurs compétences grâce au certificat de l’UOF.

«Nous ne sommes rien sans nos étudiants, a commenté Pierre Ouellette. Ils sont tous appelés à jouer un rôle important dans la francophonie ontarienne.»