«L’annonce [de ce programme] est un exemple concret de ce qui peut être accompli lorsque nous plaçons l’expérience étudiante au cœur de la programmation collégiale», a déclaré la directrice générale du Collège nordique francophone (CNF) dans le communiqué.

Selon elle, «la collaboration entre les établissements d’enseignement postsecondaire nous permet de trouver des solutions aux défis persistants de développement du marché du travail».

Le CNF a pour objectif de recruter de 5 à 10 étudiants, avec ou sans expérience en éducation de la petite enfance, pour ce nouveau programme.

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Un modèle de formation avantageux

Le communiqué souligne que «[d]ans les TNO, les diplômés [de ce nouveau programme] pourront travailler dans des centres d’éducation de la petite enfance ainsi qu’enseigner le préscolaire dans les écoles primaires».

Il mentionne aussi que «[l]es crédits et les diplômes obtenus par les étudiants seront reconnus dans le Nord [canadien] et dans tout le pays par d’autres collèges et par les employeurs».

Le programme de deux ans sera offert en format hybride aux étudiants ténois, qui pourront suivre les cours virtuels en direct depuis chez eux ou en présentiel à Yellowknife.

Un programme qui tient compte des acquis

Le programme comptera aussi un système de reconnaissance des acquis pour les personnes qui ont de l’expérience dans le domaine de la petite enfance ou qui ont déjà suivi des cours.

Les futurs étudiants peuvent d’ailleurs entamer dès maintenant des démarches de reconnaissance de leurs acquis.

«Évidemment, les personnes sans expérience peuvent aussi suivre l’ensemble du programme», ajoute-t-elle.

Des crédits pour le secondaire

Le nouveau programme s’adresse spécialement aux élèves du secondaire. En réussissant un cours du programme collégial, ils obtiendront simultanément des crédits pour leur diplôme d’études secondaires et pour leur diplôme collégial.

Des discussions sont en cours avec le Collège Aurora des Territoires du Nord-Ouest pour y étendre cette reconnaissance des crédits, a confié Josée Clermont en entrevue.