Dans un communiqué daté du 1er juin, l’ACFO-Toronto rapporte qu’«il a été noté l’absence d’affichage des postes à pourvoir alors même qu’on annonçait l’embauche de nouvelles personnes à l’UOF. Et quand les postes sont finalement affichés, les salaires ne sont pas publics malgré le fait que cette institution soit financée par le gouvernement.»
Pétition
Le président Serge Paul confirme à L’Express qu’il fait référence à une pétition lancée le 24 mai sur Change.org par Jean-Marie Vianney, un journaliste d’Ottawa qui a fondé l’an dernier la Coalition des noirs francophones de l’Ontario, et Mélissa Villella, une doctorante de l’Université d’Ottawa en éducation, originaire de la région de Welland, qui a aussi vécu à Toronto.
La pétition, que 75 personnes avaient signée en date du 2 juin, est intitulée UOF : Rendez le processus de nomination et d’embauche transparent.
Sur Twitter et sur son blogue MLVillella : En route, Mme Villella, qui a été enseignante et directrice d’école, dénonce également l’absence de noirs dans l’équipe de direction actuelle, l’absence d’hommes noirs dans le conseil de gouvernance (il y a des femmes noires), ainsi que des incidents de racisme qu’elle dit avoir observés au cours de sa carrière dans le système scolaire franco-ontarien.
Elle soutient aussi que les affichages des postes et le site web de l’UOF devraient mentionner sur quel «territoire autochtone non cédé» se trouve l’institution, au 9 rue Lower Jarvis à Toronto. «Ça fait partie des gestes de réconciliation avec les Premières Nations», dit-elle à L’Express.
Dyane Adam
En entrevue à L’Express, Dyane Adam, la présidente du conseil de gouvernance de l’UOF (constitué en 2018 par le gouvernement de l’Ontario), déplore que l’ACFO-Toronto se soit associée à ces critiques sans avoir contacté l’UOF pour tenter d’obtenir des explications.