L’œil est une machine complexe. Cet organe a pour fonction de capter la lumière et d’acheminer l’information au cerveau. Partant d’un schéma en coupe de l’œil, la conférencière a présenté les éléments de sa structure et expliqué leur fonction.
La lumière est ainsi captée à travers la cornée qui «contribue à focaliser la lumière sur la rétine», indique l’optométriste. Elle passe ensuite à travers la pupille dont la fonction de modulation de la quantité de lumière a inspiré le diaphragme des appareils photo.
Situé derrière la pupille, le cristallin agit comme une lentille convergente et se déforme pour «permettre le focus sur un objet rapproché», ajoute la scientifique, qui glisse alors un mot sur la presbytie et la cataracte, toutes deux des pathologies du cristallin. En bout de chaine, la rétine capte la lumière et la convertit en influx nerveux via les photorécepteurs (cônes et bâtonnets).
La myopie, un mal contemporain
Lorsque la distance entre la cornée et la rétine devient trop importante, en raison d’un œil trop long, la focalisation de l’image s’opère en avant de la rétine et non au-dessus : c’est la myopie. Cette pathologie se caractérise par une vision floue des objets éloignés tandis que la vision de près n’est pas affectée. La myopie peut être héréditaire ou comportementale. Dans les deux cas, elle se manifeste au cours de l’enfance et va évoluer jusqu’à l’âge de 20 ans environ.
Selon l’Association canadienne des optométristes (ACO), environ 30 % de la population canadienne présente une myopie et, plus grave, le phénomène touche désormais les enfants à un âge de plus en plus précoce.