Son site de microculture fait à peine 200 mètres carrés (2152 pieds carrés) et comprend trois serres de culture extérieures de cannabis. La licence de Santé Canada vient d’être obtenue le 24 juillet dernier.
«On est une microculture de cannabis et on est vraiment limités à 200 mètres carrés. Donc on peut avoir autant de plants qu’on veut, mais on se limite à cette superficie de culture intérieure et extérieure», explique Vincent Bédard.
Demande en hausse pour le cannabis biologique
Green Culture Verte produit un cannabis biologique avec zéro produit synthétique. Vincent précise avec fierté que les plantes poussent «dans un sol vivant que nous avons fait nous-mêmes avec un mélange de bactéries et de champignons pour en faire un écosystème.»
Aucun amendement synthétique n’est apporté en cours de croissance, le sol qui a été au préalablement bien enrichi d’éléments naturels étant suffisant pour nourrir les plants.
Le 17 octobre a marqué le deuxième anniversaire de la légalisation du cannabis au Canada, et pourtant le taux de consommation n’a augmenté que de 2 % au cours des deux dernières années. Toutefois, la demande est bonne sur le marché et Vincent Bédard croit avoir fait le bon choix en optant pour un produit biologique.
Depuis 2018, il y a une grande hausse pour les produits biologiques et pas seulement pour le cannabis, mais pour d’autres produits et les aliments en général ; les gens sont plus informés et veulent savoir ce qu’ils mangent. Les produits biologiques sont très en demande.
Conserver l’investissement le plus bas possible
C’est son beau-père, Marc Bercier, lui-même producteur de chanvre industriel dans la région, qui lui a téléphoné lorsque le cannabis a été légalisé :
«Il m’a demandé si ça me tentait de commencer une entreprise de cannabis avec ma femme […] C’est quelque chose dont on avait un peu discuté. Après plusieurs rencontres et des recherches, j’ai découvert que la microculture de cannabis était vraiment une option que je voulais aller explorer […] Chaque fois qu’une prohibition s’est terminée dans l’histoire, il y a toujours eu un boum pour les premiers qui se lancent là-dedans», soutient Vincent Bédard en expliquant son choix.
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