Herb Emery, président par intérim du département de sciences économiques à l’Université du Nouveau-Brunswick, signale par courriel que les Néo-Brunswickois devront vraisemblablement payer plus à la pompe.
«Je pense que les répercussions principales se feront sentir sur le prix en gros du pétrole brut, ce qui pourrait avoir un impact sur la raffinerie de Saint-Jean», a-t-il expliqué.
«Si la raffinerie néo-brunswickoise peut assurer un prix suffisamment élevé pour ses produits transformés, l’augmentation du prix du pétrole brut pourrait ne pas avoir d’impact défavorable. Par contre, si les prix de détail ne s’ajustent pas, les marges de profit réduites pourraient entrainer une diminution de la production et donc, une augmentation des prix.»
Pierre-Marcel Desjardins, professeur d’économie à l’École des hautes études publiques de l’Université de Moncton, est du même avis : le prix de l’essence devrait augmenter dès cette semaine.
M. Desjardins souligne que l’usine de traitement de pétrole attaquée par drone ce weekend est responsable d’environ 50 % de la capacité pétrolière en Arabie saoudite et environ 6 % de la production mondiale.
«Ce sont des pourcentages non négligeables», relate-t-il lors d’un entretien téléphonique.
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