
Réjean Paulin
Observateur de la francophonie au Canada et dans le monde, Réjean Paulin a vécu en France, en Acadie, au Québec, en Ontario et dans l’Ouest canadien. Il collabore avec Francopresse depuis août 2015. Il a été en poste à Radio-Canada Saskatchewan et à Radio-Canada Atlantique avant de devenir journaliste indépendant sur la Colline parlementaire à Ottawa. Il a été collaborateur à Radio-Canada, Radio-Canada internationale, Radio Vatican et à la Radio Suisse romande avant de se consacrer à l’enseignement du journalisme au collège La Cité à Ottawa.
Articles par Réjean Paulin

La CAQ muette : Élections québécoises et francophonie
15 octobre 2018 ActualitéAu Québec, l’arrivée au pouvoir de la CAQ laisse le reste du Canada indifférent. Et pour le moment, le nouveau gouvernement reste muet au sujet de ses liens avec la francophonie canadienne. Réjean Paulin réfléchit à cette relation.

Gouvernement Trudeau : l’avant et l’après
19 juin 2018 ActualitéC’est le temps des vacances. Au parlement d’Ottawa, députés et sénateurs cèdent la place aux touristes. Réjean Paulin mesure ce que les élus ont accompli, depuis octobre 2015. Ont-ils vraiment changé quelque chose dans nos vies?

Une francophonie qui s’étire, un accent qui change : Du « roué » au « rouâ »
4 juin 2018 ActualitéBon an mal an, le français s’est étiré sur quatre fuseaux horaires et demi. L’accent a changé, mais la langue se parle encore partout dans le pays de la « Queen ». Tour d’horizon du chroniqueur Réjean Paulin.

Hommage aux irréductibles
22 mai 2018 Actualité« Irréductible »… On ne peut prononcer ce mot sans sourire en pensant à ce célèbre village né de la plume géniale de René Goscinny et du trait qui l’est tout autant d’Albert Uderzo. Un village quelque part en Armorique qui résiste toujours…

Les travaux de Gabriel
6 mai 2018 Actualité« Je me définis comme Acadien noir de la région de Saint-Quentin-Kedgwick ». Gabriel Kuaté, Camerounais d’origine, a lancé ces paroles comme un cri du cœur dans un discours lors d’une rencontre sur l’immigration au Nouveau-Brunswick.

L’immigration pour l’ouverture culturelle
21 avril 2018 Actualité« Le français, c’est une langue de diversité ». On imaginerait ces paroles tirées du discours d’un orateur habitué de parler aux foules. Il dirait à son auditoire que la langue française vibre partout dans le monde, et qu’elle porte en elle autant d’âmes que de peuples qui la parlent.
Eh bien non! C’est dans une école primaire que j’ai lu ce beau passage. Il était affiché sur le babillard de l’accueil de l’école Mauril-Bélanger à Ottawa.

La langue d’ici et l’insécurité
26 février 2018 ActualitéEntendu en France autour d’un café… « T’as vu comment il cause! » Je cite une Française que mon accent avait fait sourire. Bien sûr, on blaguait, mais n’empêche que c’est parfois gênant. L’insécurité linguistique a fait les manchettes récemment. On en a discuté au Symposium francophone 2018 à Winnipeg à la mi-février, tandis qu’une controverse faisait rage en Acadie.

Le rappel d’un idéal
14 février 2018 ActualitéL’heure du budget fédéral approche. La FCFA demande 575 millions de dollars en cinq ans tandis que la presse communautaire, en difficulté à cause de la faible contribution d’Ottawa, crie « au secours ».

Les pluies froides d’automne
18 Décembre 2017 ActualitéCette équation est simple. Un et un font deux. Il s’agit de la somme de deux valeurs égales. L’anglais plus le français font deux langues officielles. Une loi en reconnait l’existence en ajoutant l’égalité entre deux peuples. Ces courtes phrases décriraient le Canada et ses institutions dont la Cour Suprême pourrait-on croire, mais la réalité s’avère infiniment plus complexe.
La Cour Suprême a le dernier mot sur les litiges entre toutes les institutions et les citoyens qui constituent notre société. Par souci de justice, cet arbitre devrait converser avec la même familiarité avec tous les justiciables au pays, anglophones ou francophones. Ce principe est simple et équitable.

L’extinction des médias communautaires
4 Décembre 2017 ActualitéCe serait la fin des médias communautaires… Je l’admets, le titre est un peu fort. Cette confession faite, je précise. Nous n’en sommes pas encore là, mais la route parcourue depuis deux ans et l’actuel état des lieux n’augurent rien de bon. D’abord, l’état des lieux.