
Jérôme Melançon
Chroniqueur
Jérôme Melançon est professeur titulaire en philosophie à l’Université de Regina. Ses recherches portent généralement sur les questions liées à la coexistence, et notamment sur les pensionnats pour enfants autochtones, le colonialisme au Canada et la réconciliation, ainsi que sur l’action et la participation politiques. Il est l’auteur et le directeur de nombreux travaux sur le philosophe Maurice Merleau-Ponty, dont La politique dans l’adversité. Merleau-Ponty aux marges de la philosophie (MétisPresses, 2018). Il est l’auteur de trois recueils de poésie, dont le plus récent est En d’sous d’la langue, paru aux Éditions Prise de Parole.
Lieu:
Regina
Langues parlées:
Français, anglais
Domaines d’expertise:
Enjeux sociaux et politiques, minorités, francophonie canadienne, relations Canada – peuples autochtones, histoire des idées, littérature.
Profil Twitter:
Articles by Jérôme Melançon

Apprendre auprès de Maria Campbell
7 Décembre 2022 Chroniques et éditoriauxFRANCOPRESSE – Près de cinquante ans après sa publication, le livre Halfbreed de l’autrice, activiste et enseignante métisse Maria Campbell est enfin offert en français.

Régulariser l’immigration au Canada
9 novembre 2022 Chroniques et éditoriauxFRANCOPRESSE – Au Canada, plus de 500 000 personnes vivraient sans statut migratoire, c’est-à-dire sans documentation, sans papiers, sans titre les autorisant à séjourner au pays.

La croissance de l’extrême droite au Canada
12 octobre 2022 Chroniques et éditoriauxFRANCOPRESSE – Depuis quelques années, et surtout depuis l’occupation du centre-ville d’Ottawa et des passages frontaliers à l’hiver 2022 par des convois dits «de la liberté», on entend parfois parler de la montée d’un mouvement fasciste au Canada.

Agir en vue de la réconciliation
14 septembre 2022 Chroniques et éditoriauxFRANCOPRESSE – La Journée nationale pour la vérité et la réconciliation rappelle les allochtones à une tâche. Malmenée par les gouvernements, les services policiers et les services hospitaliers, la réconciliation semble encore lointaine, si ce n’est inatteignable.

Les excuses du pape François et l’histoire du colonialisme
17 août 2022 OpinionsFRANCOPRESSE – Le pape François a récemment présenté des excuses pour le rôle de l’Église catholique dans les pensionnats autochtones.

Tombes sans sépulture : le travail continue
13 juillet 2022 Chroniques et éditoriauxFRANCOPRESSE – Un peu plus d’un an s’est écoulé depuis l’annonce des premières découvertes de centaines de tombes sans sépulture près des sites d’anciens pensionnats autochtones. Les communautés de Tk’emlúps te Secwépemc et de Cowessess continuent leurs efforts pour identifier les enfants qui sont décédés dans les pensionnats de Kamloops en Colombie-Britannique et de Marieval en Saskatchewan et pour trouver les sites où ils pourraient être enterrés.

Transformer sa langue et ses habitudes
15 juin 2022 Chroniques et éditoriauxFRANCOPRESSE – Depuis quelques années, des personnes non binaires ou non conformes au genre ont proposé plusieurs manières de transformer la langue française. Rédaction non genrée ou nouvelles grammaires, il s’agit de se donner les moyens de respecter l’identité et l’appartenance de chacun·e.

Les contradictions de la loi 96
28 mai 2022 Chroniques et éditoriauxFRANCOPRESSE – Avec la loi 96 qui vient modifier la Charte de la langue française, le gouvernement du Québec contredit ses engagements à l’endroit de la francophonie canadienne et contribue à marginaliser encore davantage des groupes déjà minorisés dans la société québécoise.

Un monde sans guerre, une utopie?
20 avril 2022 Chroniques et éditoriauxAlors que la Russie ne donne aucun signe de vouloir mettre fin à la guerre en Ukraine, le public canadien est bombardé d’images et subit les contrecoups des interruptions du fonctionnement de l’économie mondiale. Que nous le voulions ou non, qu’il y ait eu déclaration de guerre ou non, nous sommes en guerre.

Une langue sous surveillance
23 mars 2022 Chroniques et éditoriauxFRANCOPRESSE – On parle-tu assez bien français? On l’parle-tu assez souvent? Qui est-ce qui a l’droit d’décider? La langue est sous surveillance, y faudrait p’t’être penser à ‘a libérer.