Il est minuit quinze. Le son timide du « criard » d’une locomotive résonne, un son lugubre qui résonne à l’infini sur les collines environnantes. Les rails ne sont qu’à 20 mètres de notre B&B, des rails d’un chemin de fer en décrépitude, un chemin de fer avec une bien triste histoire.
La locomotive passe à vitesse de pas d’homme. Il est timide ce train, il est honteux même. De grands cylindres noirs battent la marche, suivis de wagons plateformes vides servant à transporter du bois en ballots ou des produits finis venant d’usines locales épargnées.