«Ce n’est pas de l’autofiction, je n’aime pas. C’est à cause de ma mère, j’imagine, parce que quand on est petit chez nous, on tape sur [le clou de] la modestie. Les règles de la modestie. Il ne faut pas se mettre en avant. Si je faisais une autofiction consciemment, ce serait vraiment de la violence», explique l’auteur.
Mais, selon lui, il est impossible d’écrire des personnages sans qu’ils aient quelque chose de leur créateur, un peu comme un enfant ressemble ou agit comme ses parents.
Au sommet du Nanzerwé est une histoire d’exode et d’adaptation. On suit la vie de Mupagassi, de son enfance dans son village africain, son exode, son passage dans un camp de réfugiés, ses études, son arrivée au Canada et jusqu’à un âge avancé où il travaille pour l’Organisation des Nations unies et devient négociateur pour le retour de la démocratie dans son pays d’origine.
«Tous les romans racontent la même chose, lance M. Mbonimpa. Tous les romans racontent la vie, l’amour, la mort, la beauté du monde, la souffrance des humains, l’espérance aussi, etc. Mais là, spécifiquement, je voulais raconter mes origines et aussi l’aventure de gens qui me ressemblent. Les personnages principaux sont des gens comme moi, des Africains qui sont partis de l’Afrique pour fuir la violence et qui se sont établis ici.»
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