Les pièces métalliques du harnais reflètent la lumière du matin et le bruit des chaines contraste avec la tranquillité du voisinage.
Candy et Sky tirent derrière elles une charrue à disques rouge vif. Les deux juments de race Percheron impressionnent par leur puissance et leur sang-froid. Noire à la naissance, leur robe est aujourd’hui grise et parsemée de taches blanches.
«Elles pèsent entre 1800 et 1900 livres, décrit Norbert. Aujourd’hui, ce sont elles les vedettes!»
Celui qui a grandi dans une ferme de Cap-Pelé s’est toujours passionné pour les chevaux de trait. «Tous les foyers avaient des chevaux, c’était essentiel pour se nourrir! Je suivais mon grand-père, mais il ne voulait jamais me laisser prendre les rênes», raconte-t-il.
Les labours du printemps étaient un moment de fête dans le village, une occasion de se réunir autour d’une activité. Les années ont passé et la pratique a disparu.
Norbert Bourque, lui, reste nostalgique de cette époque. «C’est comme une maladie qui ne te lâche pas», lance l’ainé.
Attaché à la sauvegarde du patrimoine et des traditions, il se plait à recourir à la traction animale pour de la culture à petite échelle, mais aussi pour des balades en calèche ou en traineau. Cela fait une trentaine d’années qu’il prend soin de ses attelages.
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