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le Vendredi 3 avril 2020 11:51 Art de vivre

Travail-famille : quand les frontières deviennent grandes ouvertes

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Marie-Claude Nault allie école à la maison et télétravail à temps plein depuis plusieurs années. Selon elle, avec un peu d’organisation, il est possible de concilier les deux pour le bonheur de toute la famille. — Courtoisie Marie-Claude Nault
Marie-Claude Nault allie école à la maison et télétravail à temps plein depuis plusieurs années. Selon elle, avec un peu d’organisation, il est possible de concilier les deux pour le bonheur de toute la famille.
Courtoisie Marie-Claude Nault
AURORE BORÉALE (Yukon) – Adepte du télétravail depuis plus de trois ans, Marie-Claude Nault fait également l’école à la maison. Si cette nouvelle réalité que vont désormais connaitre de nombreuses personnes parait inconciliable, pour elle, le système fonctionne. Elle partage ici quelques trucs et astuces pour bien s’adapter.
Travail-famille : quand les frontières deviennent grandes ouvertes
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En cette période de confinement recommandé, travailler à la maison peut ressembler à un véritable casse-tête. Mais selon Marie-Claude Nault, préserver l’équilibre entre le travail et la vie à la maison est chose possible.

La clé pour s’adapter adéquatement à ce changement réside selon elle dans la «flexibilité». «Il faut être prêt à changer sa routine», présente Marie-Claude Nault. Dans les faits, cela signifie qu’une routine devra être mise en place, mais sans nécessairement la «surplanifier», explique-t-elle. Une méthode qu’elle recommande : planifier des «blocs» d’une heure environ afin de structurer le déroulement de la journée. Ces plages horaires permettent de dresser un plan des tâches à faire, en plus de s’assurer que les enfants soient eux aussi occupés.

Établir son mode «marche» et «arrêt»

Marie-Claude Nault estime que le plus grand atout de cette planification consiste à bien délimiter les moments de travail de ceux reliés à la gestion familiale. Par exemple, «de 12 h à 13 h, on mange tous ensemble et je ferme mon cellulaire», témoigne-t-elle. Néanmoins, dès la fin du repas, le téléphone est rallumé et un autre «bloc» s’enchaine et le travail peut ainsi recommencer.

De ce fait, l’utilisation du cellulaire professionnel est l’un des moyens de prédilection de Marie-Claude Nault afin de mieux distinguer ces périodes. «Dès que j’ouvre mon cellulaire à 9 h, je sais que mon travail peut commencer», souligne-t-elle. «Je le ferme uniquement pendant la pause diner, et à la fin de la journée, à 17 h», ajoute-t-elle. Elle insiste sur cette méthode de travail pour éviter de rester accrochée à son travail et ses courriels. «Quand on reste toujours connecté, on perd la notion du temps et il est plus difficile de compter les heures qu’on a véritablement travaillé», conseille Mme Nault.

Lire l’article dans son intégralité sur le site de l’Aurore boréale